Qualité et quantité de l'os formé par distraction osseuse sur la mandibule de l'homme - Implant n° 4 du 01/11/2006
 

Implant n° 4 du 01/11/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Résumé par Sébastien Molko  

Cette étude prospective sur l'homme évalue les résultats cliniques de la distraction osseuse pour la correction des défauts verticaux des crêtes osseuses, le devenir des implants mis en place dans de l'os créé par distraction osseuse et la qualité et quantité d'os créé par distraction osseuse.

Au total, 7 patients présentant des défauts osseux verticaux ont été traités par des dispositifs intra-oraux de distraction osseuse. Environ 3 mois après consolidation des...


Cette étude prospective sur l'homme évalue les résultats cliniques de la distraction osseuse pour la correction des défauts verticaux des crêtes osseuses, le devenir des implants mis en place dans de l'os créé par distraction osseuse et la qualité et quantité d'os créé par distraction osseuse.

Au total, 7 patients présentant des défauts osseux verticaux ont été traités par des dispositifs intra-oraux de distraction osseuse. Environ 3 mois après consolidation des segments osseux, 20 implants ITI® SLA ont été mis en place. Entre 3 et 4 mois plus tard, les reconstructions prothétiques ont été réalisées. Le suivi moyen après mise en charge des prothèses était de 18 mois (entre 12 et 24 mois). Pendant la phase chirurgicale de mise en place des implants, des biopsies osseuses ont été prélevées.

Le gain osseux moyen obtenu par distraction osseuse était de 7 mm (entre 5 et 9 mm). Le taux de succès cumulatif des implants 2 ans après la réalisation prothétique était de 95 %, et le taux de survie implantaire de 100 %. L'os néoformé était composé d'os immature renforcé par des traculations osseuses et de l'os spongieux. Le pourcentage d'os dans la zone de distraction variait de 21,6 à 57,8 %.

Les résultats de cette étude montrent que la distraction osseuse est une technique fiable pour la correction des défauts verticaux des crêtes osseuses, que l'os régénéré permet d'obtenir une stabilité primaire pour la mise en place des implants, que les taux de succès et de survie implantaires sont comparables aux implants mis en place dans de l'os natif.

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