Alveolar ridge augmentation using a resorbable copolymer membrane and autogenous bone grafts. An experimental study in the rat

Cette étude compare les résultats obtenus dans les techniques d'augmentation de crête alvéolaire maxillaire grâce à l'utilisation de greffons autogènes d'origine mandibulaire, recouverts d'une membrane.

Les résultats obtenus avec deux types de membranes sont comparés : les membranes résorbables (Resolut^®) et non résorbables (Gore-Tex^®).

L'expérience est menée sur 30 rats. Les sites greffés au maxillaire se situent entre les incisives et la première molaire. D'un côté, le greffon est fixé au lit receveur au moyen d'un micro-implant en titane, puis recouvert d'une membrane résorbable ; l'autre côté est recouvert d'une membrane non résorbable.

Les études histologiques réalisées à 15, 30, 60, 120 et 160 jours après la chirurgie montrent que les greffes ne subissent aucune résorption et sont parfaitement intégrées au site receveur quel que soit le type de membrane, à condition que la membrane soit bien adaptée et ne soit pas exposée dans la cavité orale tout au long de la cicatrisation. Dans les cas où la membrane a été exposée, les greffes subissent une résorption importante et un manque de continuité avec le site receveur quel que soit le type de membrane. Entre 60 et 180 jours après la chirurgie, l'exposition des 2 types de membrane a conduit à une résorption presque complète du greffon et à l'expulsion du micro-implant en titane qui servait à son maintien.

On peut donc conclure que les techniques d'augmentation de crête alvéolaire maxillaire au moyen de greffons mandibulaires recouverts d'une membrane (résorbable ou non résorbable) conduisent à des résultats prévisibles, à condition que les membranes ne soient pas exposées dans la cavité orale tout au long de la cicatrisation.