Etude prospective et multicentrique évaluant les implants Osseotite® mis en charge après 2 mois : résultats à 1 an - JPIO n° 3 du 01/08/1999
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/1999

 

Revue scientifique internationale

P. Seunanèche  

Les études histologiques et histomorphométriques chez l'animal et chez l'homme montrent une corrélation positive entre l'état de surface implantaire mordancé et le contact os-implant : celui-ci étant obtenu plus tôt et en plus grande quantité par rapport à une surface usinée. Cette étude prospective et multicentrique a pour but d'évaluer les effets de la mise en charge de 429 Osseotite® (3i) chez 115 patients traités dans 10 cabinets privés, 2 mois après leur pose....


Les études histologiques et histomorphométriques chez l'animal et chez l'homme montrent une corrélation positive entre l'état de surface implantaire mordancé et le contact os-implant : celui-ci étant obtenu plus tôt et en plus grande quantité par rapport à une surface usinée. Cette étude prospective et multicentrique a pour but d'évaluer les effets de la mise en charge de 429 Osseotite® (3i) chez 115 patients traités dans 10 cabinets privés, 2 mois après leur pose. Les restaurations concernent des édentements unitaires (19 %), partiels limités (64 %) ou totaux (17 %), au maxillaire (30 %) et à la mandibule (70 %).

Les auteurs notent 7 échecs implantaires (6 avant la mise en charge et 1 deux mois après), ce qui porte le taux de succès cumulatif à 98,5 % après 12,6 mois.

Cette étude, une fois encore, bouleverse les dogmes de la chirurgie implantaire établis par Brånemark, préconisant un minimum de 3 mois de cicatrisation à la mandibule et 6 mois au maxillaire. Une étude comparative entre implants à surface usinée et implants à surface mordancée pourrait, seule, confirmer la supériorité de ces derniers.

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