Résultats d'une étude multicentrique de 1 à 7 ans sur des implants dentaires courts (6 mm) non enfouis

Certaines études ont montré que la longueur de l'implant est directement liée au taux d'échec, spécialement quand il est placé dans un os à faible densité.

Cette étude multicentrique ne conforte pas les résultats de ces études.

126 patients (âge moyen : 59 ans) ont reçu 253 implants ITI (non enfouis) traités au plasma de titane (TPS) de 6 mm de longueur. Ils ont été utilisés dans différentes configurations prothétiques :

- associés à d'autres implants plus longs pour supporter des barres au maxillaire et à la mandibule ;

- 4 implants de 6 mm pour supporter des barres sur des mandibules extrêmement atrophiées ;

- 2 implants de 6 mm avec ancrages rétentifs pour overdenture dans la région symphysaire ;

- en association avec d'autres implants plus longs pour recevoir des prothèses fixées totales et partielles ;

- en implant unitaire.

Le taux de succès est de 94 % après 6 ans. Sept implants ont été retirés dont 6 au maxillaire sur 45 et 1 à la mandibule sur 208. Les auteurs, n'ayant pas trouvé que le taux d'échec était directement lié à la longueur de l'implant, concluent que ces bons résultats pourraient être attribués à la forme de l'implant ITI ainsi qu'à son état de surface.

Cependant, dans les cas où le rapport couronne clinique-implant est défavorable à cause de l'atrophie des maxillaires, les auteurs recommandent de recourir aux greffes osseuses. Cela évitera les charges excessives sur les implants courts, les résultats inesthétiques et parfois un certain inconfort pour le patient.