Prévalence de Aa, Pg, Bf, chez l'homme après 4 modalités de traitement

Les relations entre les changements du niveau d'attache après traitement des poches parodontales et la prévalence de gènes pathogènes ont été évaluées chez 10 patients présentant une parodontite de l'adulte et ayant été suivis pendant 1 an.

Chaque patient présentait au moins une dent par quadrant au niveau d'une poche supérieure ou égale à 5 mm, avec perte d'attache et présentant au moins un des trois pathogènes suivants : Aa, Pg ou Bf.

Le nombre de micro-organismes par site est déterminé en pré-opératoire, à 1 semaine et à 1, 3, 6 et 12 mois post-opératoires par une sonde ADN. A chaque fois, différents paramètres cliniques sont évalués : la quantité de fluide gingival, l'indice gingival, l'indice de plaque, la profondeur de poche, le niveau d'attache, les récessions gingivales et le saignement au sondage. Un quadrant sur chaque patient reçoit un des quatre traitements suivants :

- détartrage, surfaçage radiculaire ;

- réduction des poches grâce à une ostéoplastie et un lambeau repositionné apicalement ;

- lambeau de Widman modifié ;

- lambeau de Widman modifié et application topique d'acide citrique à pH 1 pendant 3 minutes.

Aucun antibiotique post-opératoire n'a été utilisé, mais les patients ont fait des bains de bouche à 0,12 % de chlorhexidine pendant les 3 premiers mois post-opératoires puis en prophylaxie tous les 3 mois.

Cette étude a permis de montrer que :

- 30 % des sites ont été infectés par au moins une espèce bactérienne à 3, 6 et 12 mois post-opératoires ;

- peu de sites sont infectés par un grand nombre de Pg et Bf (24,2 ± 9 x 10 Pg et 93,1 ± 42 x 10 Bf alors que les sites stables présentent 6,8 ± 0,5 x 10 Pg et 7,2 ± 1,2 x 10 Bf).