Traitement des lésions parodontales avec le Bio-Oss® et la membrane Bio-Gide® : résultats cliniques, radiographiques et histologiques - JPIO n° 3 du 01/08/1999
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/1999

 

Revue scientifique internationale

T. Taïeb  

Le but de cette étude est de déterminer le type de cicatrisation des lésions intra-osseuses chez l'homme après mise en place d'un matériau osseux d'origine bovine (Bio-Oss®), seul ou associé à une membrane de collagène double épaisseur à résorption lente (Bio-Gide®). Celle-ci reste intacte pendant 7 mois et est partiellement résorbée après 9 mois post-opératoires.

Les auteurs traitent quatre lésions intra-osseuses : deux avec du...


Le but de cette étude est de déterminer le type de cicatrisation des lésions intra-osseuses chez l'homme après mise en place d'un matériau osseux d'origine bovine (Bio-Oss®), seul ou associé à une membrane de collagène double épaisseur à résorption lente (Bio-Gide®). Celle-ci reste intacte pendant 7 mois et est partiellement résorbée après 9 mois post-opératoires.

Les auteurs traitent quatre lésions intra-osseuses : deux avec du Bio-Oss® et deux en associant Bio-Oss® et Bio-Gide®. Des mesures cliniques et des radiographies sont réalisées en pré-opératoire, à 6 et 9 mois après l'intervention.

Les résultats montrent des réductions de poche de 4 à 8 mm, des gains d'attache de 4 à 7 mm et des récessions ne dépassant pas 1 mm. Les radiographies laissent penser qu'il y a eu comblement osseux.

Après le deuxième examen clinique, les dents sont extraites en bloc section pour être analysées histologiquement. L'examen révèle pour les deux types de traitement la formation de néo-cément (sur 5 mm environ pour Bio-Oss® seul et sur 7 mm environ pour l'association Bio-Oss®/Bio-Gide®) avec des fibres de collagène insérées perpendiculairement et de l'os néoformé à la surface des particules du greffon. La hauteur d'os néoformé est légèrement plus importante avec la membrane associée.

A la vue des radiographies présentées dans cet article, on peut néanmoins élever des réserves sur le plan éthique quant à la justification d'extraire en bloc section des canines présentant après traitement des pertes osseuses sur seulement 10 et 20 % de leur hauteur radiculaire.

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