Revue scientifique internationale
Des matériaux alloplastiques bioactifs, les bioverres, sont testés et comparés dans cette étude au DFDBA au niveau de 30 lésions parodontales infra-osseuses, modérées à profondes, sélectionnées chez 15 adultes. Environ 4 à 6 semaines après thérapeutique initiale, et à la réouverture des sites, 6 mois après la chirurgie, l'ensemble des paramètres cliniques concernant les tissus mous et les tissus durs ont été relevés par un examinateur. Un autre praticien exécutait les...
Des matériaux alloplastiques bioactifs, les bioverres, sont testés et comparés dans cette étude au DFDBA au niveau de 30 lésions parodontales infra-osseuses, modérées à profondes, sélectionnées chez 15 adultes. Environ 4 à 6 semaines après thérapeutique initiale, et à la réouverture des sites, 6 mois après la chirurgie, l'ensemble des paramètres cliniques concernant les tissus mous et les tissus durs ont été relevés par un examinateur. Un autre praticien exécutait les actes chirurgicaux. L'analyse des résultats met en évidence des réductions de profondeur de sondage, des gains de niveau d'attache, des résorptions crestales et des pourcentages de remplissage osseux statistiquement significatifs pour les deux groupes et en accord avec des études plus anciennes, telle celle de Bowen et al. en 1989, mais il n'y a pas de différence significative entre le groupe des lésions traitées par du DFDBA et celui traité par des bioverres.
L'utilisation de bioverre ou de DFDBA améliore la situation clinique tant du point de vue des tissus mous que des tissus durs par rapport à la situation initiale mais il n'y a pas de différence significative à court terme (6 mois) entre les deux matériaux.
Une étude randomisée sur un échantillon plus large et à plus long terme aurait, peut-être, donné des résultats différents.