Revue scientifique internationale
Le protocole standard pour obtenir une ostéointégration passe par l'enfouissement des implants et une période non fonctionnelle de 6 mois au maxillaire et de 3 à 4 mois à la mandibule. L'interface os-implant est ainsi protégée des micro-mouvements qui peuvent entraîner, lors de la phase initiale du remodelage, la formation d'une couche fibreuse d'encapsulation à l'interface.
Néanmoins, des systèmes non enfouis ainsi que des mises en charge immédiates ont donné des...
Le protocole standard pour obtenir une ostéointégration passe par l'enfouissement des implants et une période non fonctionnelle de 6 mois au maxillaire et de 3 à 4 mois à la mandibule. L'interface os-implant est ainsi protégée des micro-mouvements qui peuvent entraîner, lors de la phase initiale du remodelage, la formation d'une couche fibreuse d'encapsulation à l'interface.
Néanmoins, des systèmes non enfouis ainsi que des mises en charge immédiates ont donné des ostéointégrations satisfaisantes. Les auteurs cherchent à travers deux cas cliniques à explorer le rôle de la mise en fonction immédiate d'implants ITI (une semaine après la pose) solidarisés sous un bridge maxillaire et mandibulaire.
Il émettent l'hypothèse selon laquelle la solidarisation des implants, mis en fonction immédiatement, limiterait les micro-mouvements à l'interface os-implant en dessous d'un certain seuil orientant ainsi la cicatrisation vers une ostéointégration. Naturellement, des études multicentriques contrôlées sont nécessaires afin de valider cette hypothèse.