Behavior of implants in bone grafts or free flaps after tumor resection - Implant n° 2 du 01/06/2000
 

Implant n° 2 du 01/06/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Philippe Barthélémy  

Chez 18 patients dont la mandibule a été réséquée pour une cause tumorale, une reconstruction a été effectuée par ostéosynthèse suivie 4 à 9 mois plus tard par la pose d'implants. Après 4 à 6 autres mois, des prothèses fixes sont réalisées sur ces implants.

Sur 10 patients, l'os utilisé pour cette intervention était un greffon autogène provenant du péroné ou de la crête iliaque (groupe 1) ; sur les 8 autres patients, l'os greffé avait la même origine, mais sa...


Chez 18 patients dont la mandibule a été réséquée pour une cause tumorale, une reconstruction a été effectuée par ostéosynthèse suivie 4 à 9 mois plus tard par la pose d'implants. Après 4 à 6 autres mois, des prothèses fixes sont réalisées sur ces implants.

Sur 10 patients, l'os utilisé pour cette intervention était un greffon autogène provenant du péroné ou de la crête iliaque (groupe 1) ; sur les 8 autres patients, l'os greffé avait la même origine, mais sa vascularisation était conservée par la technique du lambeau libre vascularisé (groupe 2). Le but de cette étude est de comparer entre les 2 groupes :

- le devenir de l'os greffé avant et après la pose d'implants ;

- le taux de succès de ces implants avec un suivi de 24 mois de mise en fonction.

Résultats :

- la résorption osseuse avant la pose des implants est en moyenne de 3,53 mm pour le groupe 1 (41 implants posés) et de 0,96 mm pour le groupe 2 (31 implants posés) ;

- la résorption péri-implantaire au moment de la pose des prothèses était de 0,49 mm pour le groupe 1 (39 i.) et de 0,45 mm pour le groupe 2 (30 i.) ;

- elle est respectivement de 0,78 et 1,16 mm dans le groupe 1, de 0,89 et 1,02 mm dans le groupe 2 à 12 et 24 mois de mise en fonction ;

- enfin, le taux d'échec est de 4,9 % (2 sur 41) dans le groupe 1 et de 3,2 % (1 sur 31) dans le groupe 2.

En conclusion, la seule différence significative entre les 2 groupes apparaît pour la résorption osseuse avant la pose des implants : il semble au vu de ces résultats que les implants ostéointégrés, mis en fonction ou non, freinent la résorption osseuse des greffons.

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