The bone-added osteotome sinus floor elevation technique: multicenter retrospective report of consecutively-treated patients - Implant n° 2 du 01/06/2000
 

Implant n° 2 du 01/06/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Gérard Guez  

Pour compenser le manque de volume osseux disponible généralement constaté au niveau des zones postérieures maxillaires sous-sinusiennes, de nombreux auteurs ont décrit des techniques de greffes et comblements avec effraction osseuse de la cavité sinusienne. Il a été plus récemment proposé une technique moins invasive, préconisant l'utilisation d'ostéotomes dont l'effet de compaction de la masse osseuse permet de soulever la membrane sinusienne, augmentant ainsi la hauteur...


Pour compenser le manque de volume osseux disponible généralement constaté au niveau des zones postérieures maxillaires sous-sinusiennes, de nombreux auteurs ont décrit des techniques de greffes et comblements avec effraction osseuse de la cavité sinusienne. Il a été plus récemment proposé une technique moins invasive, préconisant l'utilisation d'ostéotomes dont l'effet de compaction de la masse osseuse permet de soulever la membrane sinusienne, augmentant ainsi la hauteur disponible à la pose d'implants dans la même séance clinique.

Cet article présente une évaluation clinique rétrospective de la technique. Huit centres et neuf praticiens y ont participé.

Cent soixante-quatorze implants ont été placés chez 101 patients. Les implants utilisés étaient des vis titane standards, des vis TPS, des vis HA et des cylindres TPS. Le recul clinique moyen était de 20,2 mois après mise en charge. Les patients étaient contrôlés tous les 3 à 6 mois, les prothèses étant déposées pour contrôler la fixité implantaire individuelle.

Le taux de survie implantaire global est de 95,4 % (8 échecs dont 3 avant mise en charge). Ce taux n'est pas nettement influencé par le type ou le diamètre d'implant utilisé ni par le matériau de comblement introduit dans le site. Par contre, la hauteur osseuse initiale paraît être un facteur important de succès (le taux de survie chute de 96 à 85,7 % quand cette hauteur est de 4 mm ou moins). La majorité des échecs se produit durant les 12 premiers mois de mise en charge.

En conclusion, cette technique, mise en œuvre par des praticiens expérimentés, semble donner des résultats satisfaisants à court terme, mais ne présente aucune prévisibilité en cas de très faible hauteur osseuse initiale.

Il sera impératif de mener des études à plus long terme, d'autant plus que la quantification de la perte osseuse marginale après la première année a été totalement occultée dans cette évaluation.

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