Biologic width around titanium implants: a physiologically formed and stable dimension over time

Cette étude expérimentale sur le chien traite de l'influence de la mise en charge sur les tissus mous péri-implantaires. Les implants utilisés sont de type vis creuse à surface rugueuse, la partie supra-osseuse étant lisse. Soixante-neuf implants sont posés dans les mandibules de 6 chiens selon une technique en un temps chirurgical. Deux chiens sont sacrifiés 3 mois après la chirurgie et servent de témoins (groupe A, implants non mis en charge) à la même date, les 4 autres chiens voient leurs implants restaurés par des couronnes en or. Trois mois plus tard, 2 chiens sont sacrifiés : ils forment le groupe B (implants mis en charge pendant 3 mois).

Enfin, 12 mois plus tard, les 2 derniers chiens sont tués (groupe C, implants mis en charge pendant 15 mois). De chaque implant, des coupes histologiques sont faites et analysées histométriquement. Les résultats montrent un espace biologique stable d'environ 3 mm à l'intérieur duquel l'épaisseur des différents tissus varie selon les groupes. Ainsi :

- la profondeur du sillon gingival est plus importante dans les groupes A et B (0,50 mm) que dans le groupe C (0,16 mm) ;

- l'épithélium de jonction est significativement plus épais dans le groupe C que dans les groupes A et B ;

- l'épaisseur de tissu conjonctif est plus importante dans les groupes A et B que dans le groupe C.

En conclusion, si l'espace biologique est stable, il correspond à un équilibre dynamique entre les différents tissus qui le compose.