Implant/tooth-connected restorations utilizing screw-fixed attachments: a survey of 3096 sites in function for 3 to 14 years - Implant n° 2 du 01/06/2000
 

Implant n° 2 du 01/06/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Gérard Guez  

La littérature fait état de nombreux problèmes liés à la connexion dents-implants au sein d'une même prothèse.

Il a été suggéré l'utilisation d'attachements non rigides ou semi-rigides afin de compenser le différentiel de résilience entre la dent au sein de son parodonte et l'implant ostéointégré (1/10). Ces techniques ont parfois engendré des problèmes d'intrusion des racines naturelles connectées aux implants. Ce phénomène a également été rapporté sur des...


La littérature fait état de nombreux problèmes liés à la connexion dents-implants au sein d'une même prothèse.

Il a été suggéré l'utilisation d'attachements non rigides ou semi-rigides afin de compenser le différentiel de résilience entre la dent au sein de son parodonte et l'implant ostéointégré (1/10). Ces techniques ont parfois engendré des problèmes d'intrusion des racines naturelles connectées aux implants. Ce phénomène a également été rapporté sur des liaisons rigides avec « copings » sur les dents naturelles.

Les auteurs se sont donc orientés sur l'usage de liaisons rigides au moyen d'attachements de type vissés (le vissage pouvant être horizontal ou vertical).

Huit cent quarante-trois patients ont ainsi reçu 1 206 prothèses dento-implanto-portées (implants IMZ) utilisant 3 096 attachements rigides vissés. Ces patients ont été suivis pendant une période de 3 à 14 ans après mise en charge dans deux cabinets privés (USA et Allemagne), toutes les prothèses ayant été déposées au moins une fois par an.

Sur l'ensemble des patients traités, il a été constaté 9 cas d'intrusion de dents naturelles, toujours consécutifs à la perte ou à la fracture de vis d'attachements.

Selon les auteurs, l'utilisation de ce type d'attachements associé à celle d'un élément résilient supra-implantaire pourrait prévenir le risque d'intrusion des dents naturelles. En outre, la fréquence des visites de maintenance adoptée dans cette étude (tous les trois mois) semble également constituer une garantie (le temps nécessaire à l'intrusion avec ce type d'attachement n'ayant jamais été inférieur à 7 mois selon d'autres études).

Il est regrettable que les auteurs n'aient pas détaillé la distribution anatomique des restaurations ni le recul clinique réel relié au nombre de prothèses posées.

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