Complications in partially-edentulous implant patients: a 5-year retrospective follow-up study of 133 patients supplied with unilateral maxillary prostheses - Implant n° 2 du 01/06/2000
 

Implant n° 2 du 01/06/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Thierry Neimann  

L'objectif de cette étude est d'étudier les complications mécaniques après traitement prothétique implantaire. Cent trente-trois patients consécutifs avec édentement partiel de type classe II de Kennedy Applegate au maxillaire ont reçu 422 implants Brånemark supportant des prothèses vissées de type bridge sur pilotis.

Cent trente-trois prothèses ont été réalisées et suivies rétrospectivement pendant 5 ans. Après 5 ans, le taux de survie cumulatif était de 94 % pour...


L'objectif de cette étude est d'étudier les complications mécaniques après traitement prothétique implantaire. Cent trente-trois patients consécutifs avec édentement partiel de type classe II de Kennedy Applegate au maxillaire ont reçu 422 implants Brånemark supportant des prothèses vissées de type bridge sur pilotis.

Cent trente-trois prothèses ont été réalisées et suivies rétrospectivement pendant 5 ans. Après 5 ans, le taux de survie cumulatif était de 94 % pour les implants et de 98,4 %, pour les prothèses, ce qui corrobore les résultats d'autres études similaires.

La perte osseuse marginale moyenne a été de 0,8 mm (déviation standard ± 0,6 mm) après 5 ans de fonction, résultats conformes à d'autres études.

Seize vis de piliers (5 %) ont été fracturées et 17 prothèses (13 %) ont présenté un dévissage du pilier ou de la vis en or pendant cette période.

Davantage de problèmes apparaissent de façon marquée quand les prothèses incluent les canines (p < 0,5).

De même, les problèmes de vis en or sont significativement plus fréquents (p < 0,1) lorsque les châssis prothétiques ne sont soutenus que par 2 implants.

Les auteurs concluent que le risque de problèmes mécaniques est plus fort, si une canine absente est comprise dans ce type de traitement ou si seuls 2 implants supportent la prothèse.

Malgré ces complications, les taux de survie cumulatifs des implants et des prothèses après 5 ans sont, comparativement à d'autres études, cohérents.

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