An investigation of 131 consecutively placed wide Screw-Vent implants - Implant n° 2 du 01/06/2002
 

Implant n° 2 du 01/06/2002

 

Implant a lu - Revue de presse

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Éric Guez  

Cette étude permet d'évaluer, entre février 1995 et mars 1996, le pourcentage de succès d'implants larges Screw-Vent (Paragon®, Encino, CA) et la perte osseuse marginale après 1 an de mise en charge prothétique. Soixante et onze patients en bonne santé, sans insuffisance osseuse, ont reçu en cabinet privé un ou plusieurs implants larges Screw-Vent de 4,7 mm de diamètre, soit un total de 131 implants. Cet implant large introduit en 1995, autotaraudant, traité à l'acide,...


Cette étude permet d'évaluer, entre février 1995 et mars 1996, le pourcentage de succès d'implants larges Screw-Vent (Paragon®, Encino, CA) et la perte osseuse marginale après 1 an de mise en charge prothétique. Soixante et onze patients en bonne santé, sans insuffisance osseuse, ont reçu en cabinet privé un ou plusieurs implants larges Screw-Vent de 4,7 mm de diamètre, soit un total de 131 implants. Cet implant large introduit en 1995, autotaraudant, traité à l'acide, en alliage de titane, n'a bénéficié d'aucune publication scientifique.

Une étude préalable des sites implantaires a été réalisée par une analyse radiologique (panoramique et Dentascan) à l'aide d'un guide radiologique. Les implants ont été posés en deux temps : le deuxième temps a été réalisé, à la mandibule, en moyenne après 4 mois et 6 jours et, au maxillaire, après 5 mois et 8 jours, en fonction de la qualité osseuse ou du site implantaire. Vingt-six implants (22 %) mis en place au niveau d'un os dense ont reçu le pilier de cicatrisation au stade 1 et sont restés non enfouis durant toute la phase de cicatrisation.

Trente-trois prothèses (49 implants) ont été placées au maxillaire et 44 (62 implants) à la mandibule dont 75 prothèses fixes et 2 prothèses amovibles. Tous les patients ont été contrôlés à 1 an (mobilité et radiologies standardisées) après la fin du traitement prothétique final sauf 7 (14 implants). Un patient est décédé et 6 sont partis à l'étranger.

Soixante-deux patients (32 hommes, 32 femmes) ont été contrôlés, soit 117 implants (90 %). Six implants sont considérés comme des échecs (4 à la mandibule, 2 au maxillaire) correspondant à un pourcentage de succès de 95 % après 17 mois de mise en fonction (11 à 21 mois). Seulement 3 implants (2,5 %) ont présenté une perte osseuse au-dessus de la troisième spire.

Selon les auteurs, sur les 117 implants évalués, le pourcentage de succès à la mandibule est de 94 % et au maxillaire de 96 % sans différences significatives ; une étude prospective à long terme sera nécessaire afin de confirmer ces résultats.

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