Immediate occlusal loading of Brånemark implant applied various jawbone regions: a prospective, 1-year clinical study - Implant n° 2 du 01/06/2002
 

Implant n° 2 du 01/06/2002

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Thierry Neimann  

Cette étude est une évaluation à court terme d'implants Nobel Biocare Mk IV RP et WP immédiatement mis en charge dans des sites maxillaires et mandibulaires différents. Cent vingt-sept implants ont été mis en charge immédiatement sur 41 patients : 76 au maxillaire et 51 à la mandibule.

Soixante-dix pour cent des patients reçoivent les restaurations prothétiques le jour de la chirurgie, et les autres, dans les 11 jours suivants.

Le protocole chirurgical est détaillé...


Cette étude est une évaluation à court terme d'implants Nobel Biocare Mk IV RP et WP immédiatement mis en charge dans des sites maxillaires et mandibulaires différents. Cent vingt-sept implants ont été mis en charge immédiatement sur 41 patients : 76 au maxillaire et 51 à la mandibule.

Soixante-dix pour cent des patients reçoivent les restaurations prothétiques le jour de la chirurgie, et les autres, dans les 11 jours suivants.

Le protocole chirurgical est détaillé ainsi que les variations opératoires selon les défauts osseux.

Les traitements prothétiques ont pris en charge des édentements unitaires ou partiels dont la distribution dans l'étude est détaillée par une table.

Des informations sont fournies sur le nombre d'implants selon les classifications osseuses de Lekhlom et Zarb, ainsi que sur leurs longueur et diamètre et les taux de succès cumulatifs. L'ensemble, en reprenant les critères précédents, fournit une analyse statistique étudiant l'influence de chacun d'entre eux sur les échecs. Systématiquement, des prothèses provisoires, renforcées par du métal ou des fibres, ont été choisies selon le type d'édentement et le plan de traitement prédéfini.

Des rendez-vous de contrôle ont été fixés après 1, 2 semaines, puis 1, 2, 3, 6 et 12 mois. Vingt-deux implants ont été perdus sur 13 patients dont 7 implants maxillaires pour un seul des patients. Le taux de succès cumulatif après 1 an de mise en charge est de 82,7 %. Pour tous ces échecs, un nouveau traitement implanto-prothétique classique en deux temps chirurgicaux a réparé les échecs sans complication rapportée.

Quatre-vingt-onze pour cent des implants situés dans des régions autres que maxillaire postérieure ont été des succès contre 66 % pour cette localisation maxillaire postérieure. Quand les patients présentaient des habitudes parafonctionnelles, les implants étaient perdus à 41 % contre 12 % pour les autres. Les résultats ont été meilleurs pour les implants placés dans des sites ayant reçu une technique de régénération osseuse (90 % de succès) que ceux placés dans des sites non améliorés (67 %).

Les auteurs concluent à l'intérêt de la mise en charge immédiate d'implants, excepté pour les zones d'implantations maxillaires postérieures. De hautes charges occlusales, associées à des parafonctions, sont un facteur de risque. Un échantillon plus large et une étude plus longue dans le temps fourniront des informations intéressantes.

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