In vitro osteoclast resorption of bone substitute biomaterials used for implant site augmentation: a pilot study - Implant n° 3 du 01/08/2002
 

Implant n° 3 du 01/08/2002

 

Implant a lu - Revue de presse

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Éric Guez  

Cette étude in vitro compare l'attachement cellulaire, la morphologie et la résorption de plusieurs types de substituts osseux utilisés fréquemment dans les sites d'augmentation implantaires ainsi que les caractéristiques des surfaces de ces matériaux.

Matériel et méthode : dix substituts osseux sont examinés et divisés en 3 groupes :

• 1er groupe : xénogreffe (os l de bovin déprotéiné à basse température d'origine médullaire et...


Cette étude in vitro compare l'attachement cellulaire, la morphologie et la résorption de plusieurs types de substituts osseux utilisés fréquemment dans les sites d'augmentation implantaires ainsi que les caractéristiques des surfaces de ces matériaux.

Matériel et méthode : dix substituts osseux sont examinés et divisés en 3 groupes :

• 1er groupe : xénogreffe (os l de bovin déprotéiné à basse température d'origine médullaire et corticale (Bio-Oss).

• 2e groupe d'origine humaine : os congelé lyophilisé (FDB, University of Miami Tissue Bank), os déminéralisé, congelé, lyophilisé (DFDB, Life Net Tissue Virgina Beach).

• 3e groupe os synthétique :

- particules d'hydroxyapatite (HA) de Calcitek, particules silices (Perioglas) ;

- particules acryliques non résorbables (HTR).

Après 4 jours de culture, quatre groupes de chaque substitut osseux sont utilisés. Deux groupes sont examinés au microscope électronique à balayage (SEB) afin d'évaluer la résorption osseuse et un groupe sous le microscope à fluorescence, afin d'évaluer le nombre d'ostéoclastes et leur morphologie.

La plupart de ces matériaux osseux supportent in vitro un attachement cellulaire d'ostéoclastes ; seul le matériau d'origine bovine et déprotéiné montre de larges plages de résorption avec exposition du collagène au SEB. Les cristaux d'hydroxyapatite (HA) présentent une déminéralisation avec des petites attaques acides.

Les cristaux non hydroxyapatite ne montrent pas d'attaque ni de résorption.

Le microscope à fluorescence révèle, après coloration histochimique, une coloration positive au collagène pour le Bio-Oss. Celle-ci est inexistante pour l'Ostéograft.

Conclusion : les matériaux démontrent une activité ostéoclastique certaine in vitro et sont le plus appropriés à une technique de chirurgie par comblement. La présence de Nitrogen à la surface des coupes de Bio-Oss et une coloration positive au collagène décèlent une présence de protéines résiduelles, malgré la déprotéinisation du Bio-Oss.

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