Medicolegal aspects of altered sensation following implant placement in the mandible - Implant n° 3 du 01/08/2002
 

Implant n° 3 du 01/08/2002

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Éric Guez  

Cette étude vérifie rétrospectivement la responsabilité chirurgicale d'une altération nerveuse sensitive persistante, mandibulaire après pose d'implant dentaire entre 1992-1999. Ces données ont été fournies par une compagnie d'assurances israélienne, MCI (Medical Consultant International Company, Tel-Aviv, Israël).

Matériel et méthode : une altération nerveuse sensitive persistante est notée sur 16 patients, âgés en moyenne de 46,1 ans (28 à 67 ans, 12 femmes et...


Cette étude vérifie rétrospectivement la responsabilité chirurgicale d'une altération nerveuse sensitive persistante, mandibulaire après pose d'implant dentaire entre 1992-1999. Ces données ont été fournies par une compagnie d'assurances israélienne, MCI (Medical Consultant International Company, Tel-Aviv, Israël).

Matériel et méthode : une altération nerveuse sensitive persistante est notée sur 16 patients, âgés en moyenne de 46,1 ans (28 à 67 ans, 12 femmes et 4 hommes), qui ont reçu des implants en Israël. Des radiographies préopératoires panoramiques sont alors réalisées afin d'évaluer le niveau osseux disponible avant l'implantation.

Les paramètres étudiés sont : l'âge, le sexe, la localisation implantaire, la longueur implantaire.

Les implants de 12 mm ou plus, situés dans une zone postérieure, entraînent plus de dommages nerveux.

Résultats : le temps nécessaire de prise en compte du dommage ou de l'altération est compris en moyenne entre 0 et 60 mois (21,5 mois). Pour les auteurs, le risque de pose d'implants de longueur supérieure à 12 mm dans une zone molaire doit être soigneusement évalué. Au niveau prémolaire, à proximité de l'émergence du trou mentonnier, des implants plus courts (inférieurs à 12 mm) doivent être indiqués. Les dommages sont 3,1 fois plus élevés pour les femmes.

Des examens complémentaires (guides chirurgicaux, scanners, modèles d'études) doivent être réalisés pour déterminer précisément la longueur désirée, surtout dans les secteurs postérieurs.

Conclusion : les auteurs préconisent des implants qui ne dépassent pas 12 mm dans les régions postérieures mandibulaires.

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