Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
(Strasbourg)
Le but de l'étude est d'évaluer la pérennité d'implants placés dans des sites d'extraction comblés avec un verre bioactif. Deux types de bioverres (Perioglas® et Biogran®) ont été utilisés afin de comparer l'impact des différentes granulométries sur la néoformation osseuse et l'intégration des implants.
L'étude porte sur 17 patients chez lesquels ont été extraites 40 dents. Chaque site...
Le but de l'étude est d'évaluer la pérennité d'implants placés dans des sites d'extraction comblés avec un verre bioactif. Deux types de bioverres (Perioglas® et Biogran®) ont été utilisés afin de comparer l'impact des différentes granulométries sur la néoformation osseuse et l'intégration des implants.
L'étude porte sur 17 patients chez lesquels ont été extraites 40 dents. Chaque site d'extraction présente un défaut osseux nécessitant une technique régénératrice pré-implantaire. Indifféremment, du Perioglas® ou du Biogran® sont utilisés pour combler les alvéoles d'extraction. Lors de la pose des implants, entre le 3e et le 11e mois postextractionnel, un prélèvement osseux est réalisé.
Le taux de succès de la mise en charge des implants à 1 an est de 90 %. L'analyse histologique des prélèvements à plus de 6 mois postopératoires met en évidence une néoformation de tissu osseux d'apposition. Aucune différence n'est décelable entre les 2 matériaux. La perte osseuse a été évaluée radiographiquement à 0,5 mm sur l'ensemble des 40 implants.
Cette étude a permis de confirmer in vitro la formation de tissu osseux autour des particules de verre. Par ailleurs, l'emploi de verre bioactif dans des sites pré-implantaires ne compromet pas l'ostéo-intégration des implants. Le taux de succès implantaire à 1 an est comparable à ceux obtenus lors de la pose d'implants dans une greffe d'os autogène.
L'étendue des défauts comblés par le bioverre n'est pas précisée. On peut alors se demander dans quelle mesure le comblement a contribué à l'ostéo-intégration implantaire. Des études portant sur des comblements par bioverre de plus grande étendue seraient nécessaires pour valider ce protocole pré-implantaire.