Comparaison de trois méthodes de traitement de lésions interradiculaires de classe II de molaires mandibulaires avec des greffons/membranes en sulfate de calcium

But de l'étude

Le but de cette étude clinique est de comparer l'efficacité de trois méthodes de traitement de lésions interradiculaires de classe II à la mandibule avec du sulfate de calcium sous forme de greffon/membrane.

Matériels et méthodes

Il s'agit d'un test clinique randomisé. Les résultats cliniques portent sur 9 hommes et 8 femmes âgés de 40 à 72 ans, avec 36 lésions interradiculaires de classe II : 11 défauts ont été traités par un greffon/membrane en sulfate de calcium (méthode 1) ; 11 autres défauts l'ont été par sulfate de calcium plus doxycycline ; les 14 derniers l'ont été par sulfate de calcium plus DFDBA.

Une analyse statistique de régression linéaire est utilisée.

Résultats

L'indice de plaque et l'indice gingival moyens ont diminué significativement pour tous les défauts des trois groupes.

La membrane en sulfate de calcium seule est efficace dans le traitement des lésions de classe II, mais les résultats cliniques sont meilleurs en ce qui concerne les profondeurs horizontales de sondage, la profondeur de sondage vertical, le niveau d'attache et le volume des défauts lors de l'addition de doxycycline ou de DFDBA au sulfate de calcium.

Les résultats sont statistiquement significatifs.

Conclusion

L'addition de doxycycline ou de DFDBA au sulfate de calcium donne un résultat clinique significativement meilleur que le sulfate de calcium seul et l'ajout de DFDBA est plus efficace que celui de doxycycline pour traiter les lésions interradiculaires mandibulaires de classe II.

Commentaires

Nombreuses sont les études portant sur le traitement des lésions interradiculaires de classe II des molaires mandibulaires. Les résultats montrent très rarement une régénération complète de ces lésions. Très souvent, elles se transforment en lésions de classe I. Ce travail prouve qu'il est possible d'obtenir une amélioration thérapeutique par l'addition de la doxycycline.

Il serait intéressant que les auteurs continuent cette étude sur un plus grand nombre de patients.