Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
(Rennes)
Il est de vérifier les relations entre les concentrations de VSC, la surface de la langue et les maladies parodontales.
Une analyse par chromatographie permet d'étudier chaque composant VSC de l'air expiré de 40 sujets, avant, après grattage de la langue et après traitement prophylactique des espaces interdentaires.
CH3SH est le composant le plus malodorant et il est retrouvé...
Il est de vérifier les relations entre les concentrations de VSC, la surface de la langue et les maladies parodontales.
Une analyse par chromatographie permet d'étudier chaque composant VSC de l'air expiré de 40 sujets, avant, après grattage de la langue et après traitement prophylactique des espaces interdentaires.
CH3SH est le composant le plus malodorant et il est retrouvé en plus grande quantité chez les patients présentant le plus fort indice gingival, l'indice de saignement le plus élevé et les poches les plus profondes. Les concentrations en VSC sont très nettement diminuées après grattage de la langue mais moins après prophylaxie des espaces interdentaires.
Les résultats montrent que la surface de la langue est le principal réservoir en VSC et que les maladies parodontales participent aussi, mais dans une moindre mesure, à l'halitose.
Cette étude confirme les étiologies de l'halitose, mais quantifie les localisations : cela atteste l'importance de l'utilisation du gratte-langue dans les traitements spécifiques de l'halitose.