Suivi à long terme de 76 implants dentaires unitaires Brånemark - JPIO n° 3 du 01/08/2003
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2003

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

Marie-Françoise Liébart  

(Aix-en-Provence)

But de l'étude

Cette étude a pour but d'examiner les résultats à long terme de 76 implants unitaires Brånemark posés chez 71 patients âgés en moyenne de 32 ans.

Matériels et méthodes

Soixante dix-huit pour cent des implants sont localisés au maxillaire et 22 % à la mandibule ; 63 % des édentements sont associés à une perte dentaire ancienne ou une agénésie ; 22 % des implants sont placés de 6 à 8 semaines après l'extraction de la dent ; 15 % sont des...


But de l'étude

Cette étude a pour but d'examiner les résultats à long terme de 76 implants unitaires Brånemark posés chez 71 patients âgés en moyenne de 32 ans.

Matériels et méthodes

Soixante dix-huit pour cent des implants sont localisés au maxillaire et 22 % à la mandibule ; 63 % des édentements sont associés à une perte dentaire ancienne ou une agénésie ; 22 % des implants sont placés de 6 à 8 semaines après l'extraction de la dent ; 15 % sont des implants immédiats ; pour les autres, la mise en fonction a été faite à 6 mois au maxillaire et à 3 mois à la mandibule ; 97 % des patients ont été suivis régulièrement pendant au moins 4 ans. Au cours des visites de contrôle, des radiographies ont permis de visualiser la résorption osseuse autour des implants. La stabilité des implants a été évaluée à l'aide du Périotest.

Résultats

Cinq implants ont été perdus au cours des 24 premiers mois : 2 au maxillaire et 3 à la mandibule. La probabilité de survie est de 93 % à 120 mois (96 % au maxillaire et 80 % à la mandibule). La résorption osseuse n'augmente pas avec le temps ; elle est en moyenne de 1,8 mm au maxillaire et 1,3 mm à la mandibule. Elle est de plus de 2 mm autour de 22 % des implants. Les piliers fixés avec un torque de 32 N/cm sont stables.

Conclusion

Compte tenu des résultats obtenus au cours de cette étude menée sur près de 10 ans, la thérapeutique implantaire semble être le traitement de choix de l'édentement unitaire.

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