Analyse immuno-histochimique des tissus mous péri-implantaires sains et présentant une péri-implantite, et ceux présents lors d'une parodontite agressive - Implant n° 1 du 01/02/2005
 

Implant n° 1 du 01/02/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

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Sébastien Molko  

Cette étude compare les mécanismes de perte osseuse péri-implantaires à ceux observés lors d'une parodontite agressive.

Cinq cas de péri-implantite ont été comparés avec 5 cas présentant des tissus péri-implantaires sains et 5 cas présentant une parodontite agressive afin d'analyser le processus de perte de l'ostéointégration. Des biopsies des tissus péri-implantaires comprenant l'épithélium de jonction, sulculaire et buccal, et le tissu conjonctif sous-jacent ont...


Cette étude compare les mécanismes de perte osseuse péri-implantaires à ceux observés lors d'une parodontite agressive.

Cinq cas de péri-implantite ont été comparés avec 5 cas présentant des tissus péri-implantaires sains et 5 cas présentant une parodontite agressive afin d'analyser le processus de perte de l'ostéointégration. Des biopsies des tissus péri-implantaires comprenant l'épithélium de jonction, sulculaire et buccal, et le tissu conjonctif sous-jacent ont été réalisées dans tous les cas pour l'analyse histologique et immunohistochimique.

Les lymphocytes T ont été les cellules les plus fréquentes dans la paro-implantite (PG) et dans la parodontite agressive (AG), mais pas dans le groupe à parodonte sain (HG). Les cellules positives CD1a (cellules dendritiques immatures et de Langerhans) ont été plus souvent observées dans l'épithélium buccal que dans le jonctionnel sulculaire : elles ont été localisées dans les couches para-basales et basales sans aucune différence entre les 3 groupes. La prolifération vasculaire analysée par immunoréactivité pour CD34, les facteurs VIII et VEGF ont été plus importante dans le PG que dans HG et AG dans la zone jonctionnelle sulculaire. L'apoptose, analysée par immunoréactivité p53 et bc12, a été semblable dans les 3 groupes.

Le processus de perte d'ostéointégration est donc dû à un processus inflammatoire semblable à celui observé en présence de parodontite agressive suivant le nombre de lymphocytes T, mais pas suivant la prolifération vasculaire.

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