Reconstruction de défauts osseux maxillaires et mandibulaires en utilisant des greffons osseux pédiculés et des implants dentaires : étude prospective - Implant n° 1 du 01/02/2005
 

Implant n° 1 du 01/02/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Sébastien Molko  

Cette étude étudie l'utilisation d'un greffon osseux péroné dans le traitement des maxillaires sévèrement atrophiés. Cette technique consiste en une opération en 2 étapes qui permet la réhabilitation prothétique simultanée et le placement immédiat des implants dentaires. Au total, 8 patients ayant reçu 29 implants ITI® (Straumann) ont eu une reconstruction de la mâchoire supérieure ou inférieure. L'analyse a porté sur :

- l'évaluation du comportement des...


Cette étude étudie l'utilisation d'un greffon osseux péroné dans le traitement des maxillaires sévèrement atrophiés. Cette technique consiste en une opération en 2 étapes qui permet la réhabilitation prothétique simultanée et le placement immédiat des implants dentaires. Au total, 8 patients ayant reçu 29 implants ITI® (Straumann) ont eu une reconstruction de la mâchoire supérieure ou inférieure. L'analyse a porté sur :

- l'évaluation du comportement des tissus mous nouvellement formés autour des implants insérés dans le péroné en appliquant les paramètres parodontaux ;

- le suivi prospectif de l'intégration des implants dans le greffon péroné ;

- l'examen de l'intégration osseuse de l'implant péroné utilisé pour la reconstruction de ces mâchoires.

Deux implants ont été perdus durant la période d'observation, car l'os alvéolaire n'était pas vascularisé à la partie distale du greffon.

La stabilisation du greffon n'a cependant jamais été compromise.

La préfabrication d'un tissu ressemblant à de la gencive préfabriquée a permis d'éviter l'inflammation gingivale et de faciliter l'hygiène buccale.

Après 1 an d'observation, le niveau d'attache moyen était semblable au niveau des implants placés dans l'os original ; la perte osseuse verticale mesurée radiographiquement était inférieure dans l'étude présente.

Cela peut indiquer que le remodelage de l'os bicortical requiert une période plus importante comparée à l'os du rebord alvéolaire.

Ces résultats prospectifs à 1 an sont encourageants, mais l'évaluation à long terme des paramètres parodontaux et radiologiques reste encore nécessaire.

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