Mesure de la stabilité implantaire d'implants mis en charge immédiatement ou différés pendant leur cicatrisation. Une étude clinique par analyse de la fréquence de résonance sur des implants ITI sablés et mordancés - Implant n° 1 du 01/02/2005
 

Implant n° 1 du 01/02/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

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Sébastien Molko  

Le but de cette étude a été :

- de mesurer la stabilité primaire d'implants ITI placés dans les 2 maxillaires et de déterminer les facteurs qui affectaient le quotient de stabilité implantaire (ISQ) déterminé par la méthode de fréquence de résonance ;

- d'enregistrer la stabilité implantaire durant les 3 premiers mois de guérison et d'évaluer les différences entre les implants immédiatement mis en charge (IL) et les implants avec charge différée (DL)....


Le but de cette étude a été :

- de mesurer la stabilité primaire d'implants ITI placés dans les 2 maxillaires et de déterminer les facteurs qui affectaient le quotient de stabilité implantaire (ISQ) déterminé par la méthode de fréquence de résonance ;

- d'enregistrer la stabilité implantaire durant les 3 premiers mois de guérison et d'évaluer les différences entre les implants immédiatement mis en charge (IL) et les implants avec charge différée (DL). Les groupes IL et DL ont compris respectivement 18 patients/63 implants et 18 patients/ 43 implants. Les implants IL ont été mis en charge après 2 jours, et les DL ont eu un temps de guérison sans charge suivant le processus standard.

L'ISQ a été enregistré à l'aide d'un appareil Osstell® lors du placement de l'implant et après 1, 2, 4, 6, 8, 10 et 12 semaines.

La stabilité primaire a été affectée par la mâchoire et le type d'os. L'ISQ a été plus important dans la mandibule (60 ± 7) que dans le maxillaire (55 ± 7). L'ISQ a été significativement plus important dans l'os de type I (63 ± 7) que dans l'os de type III (56 ± 8). La position de l'implant, sa longueur, son diamètre et sa profondeur (les implants Esthetic Plus) n'ont pas eu d'influence sur la stabilité primaire. Après 3 mois, le gain de stabilité a été plus important dans la mandibule que dans le maxillaire. L'influence du type osseux a été réduite, et la qualité osseuse n'a pas influencé la stabilité implantaire. La méthode RFA n'a montré aucune différence dans la stabilité implantaire entre les implants IL et DL durant la période de guérison. La stabilité implantaire est restée constante ou a augmenté légèrement durant les 4 à 6 semaines et augmenté ensuite de manière plus marquée. Un implant DL et un IL ont été perdus, les 2 avaient une longueur de 8 mm et avaient été placés dans de l'os de type III. Au contrôle après une année, les taux de survie des implants IL et DL ont été respectivement de 98,4 % et 97,7 %.

Cette étude n'a montré aucune différence dans la stabilité implantaire entre les processus IL et DL après les premiers 3 mois. Les bridges courts placés immédiatement dans la région postérieure et la réhabilitation de toute l'arche dentaire au niveau du maxillaire avec des implants ITI SLA ont été hautement prévisibles.

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