Analyse rétrospective de la survie implantaire et influence de la maladie parodontale et de la pose immédiate d'implants sur les résultats à long terme - Implant n° 1 du 01/02/2005
 

Implant n° 1 du 01/02/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

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Éric Guez  

Cette étude clinique rétrospective détermine, à long terme, le pourcentage de succès obtenu avec des implants dentaires posés lors d'une pratique privée parodontale. Elle analyse l'effet de la maladie parodontale et la pose immédiate d'implants après extraction.

Au total, 149 patients ont reçu chacun 1 implant (Paragon, Zimmer Dental) en hydroxyapatite HA et long de 10 à 18 mm.

La maladie parodontale est diagnostiquée à partir de 2 critères : profondeur de...


Cette étude clinique rétrospective détermine, à long terme, le pourcentage de succès obtenu avec des implants dentaires posés lors d'une pratique privée parodontale. Elle analyse l'effet de la maladie parodontale et la pose immédiate d'implants après extraction.

Au total, 149 patients ont reçu chacun 1 implant (Paragon, Zimmer Dental) en hydroxyapatite HA et long de 10 à 18 mm.

La maladie parodontale est diagnostiquée à partir de 2 critères : profondeur de sondage dépassant 5 mm et signes radiographiques de pertes osseuses alvéolaires sur une ou plusieurs dents.

Le traitement parodontal a été entrepris avant la pose d'implants ou en cours de traitement.

Les patients ont été répartis en 2 groupes : ceux atteints de maladie parodontale et patients sains. Au total, 22 implants ont été perdus avant la période d'ostéointégration. Les 127 implants restants ont été observés durant une période moyenne de 943 jours (de 35 à 4 030 jours).

Un pourcentage élevé d'échecs a été observé dans les cas de maladie parodontale. Cela a été vérifié par des tests statistiques (Both Cox proportional Hazards Regression et Log Vank test) : p < 0,5, mais pas affecté par le temps de placement : p > 50.

Soixante-dix-sept implants associés à la maladie parodontale dont 43 des 55 implants placés immédiatement et 18 des 22 implants placés après extraction ont été éliminés.

Selon les auteurs, les implants posés sur des patients présentant une maladie parodontale et qui ont survécu ont des chances de survie compromises mais ne sont pas affectés si la mise en place implantaire est retardée après extraction.

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