Régénération osseuse à partir de greffons pour des implants ostéointégrés - Implant n° 1 du 01/02/2005
 

Implant n° 1 du 01/02/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

Recherche

Sébastien Molko  

Cette étude analyse la capacité d'ostéointégration d'implants dentaires mis en place dans un os obtenu à partir de cellules souches mésenchymateuses (MSC) et de plasma riche en plaquettes (PRP).

Initialement, les dents de la région mandibulaire ont été avulsées sur 5 chiens. Après 1 mois de cicatrisation, des lésions osseuses des 2 côtés de la mandibule ont été préparées avec un trépan. Les lésions ont été traitées avec les matériaux de greffe suivants : PRP...


Cette étude analyse la capacité d'ostéointégration d'implants dentaires mis en place dans un os obtenu à partir de cellules souches mésenchymateuses (MSC) et de plasma riche en plaquettes (PRP).

Initialement, les dents de la région mandibulaire ont été avulsées sur 5 chiens. Après 1 mois de cicatrisation, des lésions osseuses des 2 côtés de la mandibule ont été préparées avec un trépan. Les lésions ont été traitées avec les matériaux de greffe suivants : PRP seul, MSC canin (dMSC) et PRP, os spongieux en petites particules autogènes prélevé sur l'os iliaque (PCBM) et contrôle (lésion seulement). Deux mois plus tard, les lésions ont été évaluées lors de la mise en place des implants. Deux mois plus tard, les animaux ont été sacrifiés et des coupes non décalcifiées ont été évaluées histologiquement et histomorphométriquement.

Suivant les observations histologiques, le groupe dMSC/PRP présentait de l'os mûr bien formé et une néovascularisation développée comparé aux autres groupes. Un niveau osseux marginal plus important a été observé autour des implants avec PRP, PCBM et dMSC/PRP comparé au contrôle.

De plus, les valeurs décrivant la quantité de contacts os/implant à l'interface os/implant étaient significativement différentes entre les groupes PRP, PCBM, dMSC/PRP et contrôle (respectivement 44,2 ; 49,9 ; 58,6 et 26,4). Des différences significatives ont été aussi trouvées entre les groupes dMSC/PRP et contrôle en ce qui concernait la densité osseuse (respectivement 79,4 et 63,2).

Ces découvertes indiquent que l'utilisation d'un mélange dMSC/PRP permet d'obtenir de bons résultats concernant la quantité de contact os/implant et la densité osseuse comparée à l'utilisation du PCBM seul.

Articles de la même rubrique d'un même numéro