Autogenous and allogenous bone grafting techniques to maximize esthetics: a clinical report

Trois cas cliniques sont décrits afin d'illustrer trois techniques de préparation et d'harmonisation des tissus mous dans le cadre de traitements implanto-prothétiques des secteurs antérieurs maxillaires et mandibulaires. Dans le cas clinique n° 1, après fracture sous-gingivale d'une incisive centrale, un défaut osseux vestibulaire a été traité lors de la mise en place de l'implant par une allogreffe (os déminéralisé lyophilisé) et l'ensemble, protégé par une lamelle osseuse constituant une barrière de type allogreffe. Le commentaire et la photographie attestent le bénéfice esthétique acquis après 6 mois.

Le cas clinique n° 2 présente le remplacement d'incisives mandibulaires par 2 implants qui supporteront un bridge supra-implantaire des 4 incisives. Les défauts osseux sur les sites implantaires et les contours gingivaux sont traités par une poudre d'os déminéralisé lyophilisé (DFDB), mélangée avec l'ostéograf N 300 et protégés par une membrane collagène résorbable. Le résultat esthétique est photographié.

Le cas clinique n° 3 illustre le choix d'allogreffe avec les matériaux précités, protégés par une membrane collagène résorbable pour préparer une alvéole défectueuse après extraction de la 21. Cinq mois après maturation de ce site, un implant y est placé et l'ensemble protégé et modifié par les biomatériaux déjà vus. Une photographie permet de juger la qualité du traitement. Selon les auteurs, les greffes allogènes évitent les procédures chirurgicales invasives, mais aux dépens de la qualité et de la quantité d'os obtenu. Dans leur pratique, ces techniques d'allogreffe conviennent aux cas de fenestrations et déhiscences des alvéoles après extraction.

Leurs objectifs est d'influencer la prédictibilité des tissus entourant les implants dans un but esthétique et fonctionnel.