Mandibular implant-supported overdentures: a prospective evaluation of the burden of prosthodontic maintenance with 3 different attachment systems - Implant n° 3 du 01/09/2000
 

Implant n° 3 du 01/09/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Gérard Guez  

De nombreuses études ont été publiées sur le thème des prothèses amovibles supra-implantaires stabilisées sur deux implants. D'autres l'ont été sur des systèmes à trois ou quatre implants. L'originalité de celle-ci est de vouloir comparer et quantifier les besoins en maintenance de systèmes d'attachements portés par deux, trois ou quatre implants.

Cinquante-neuf patients ont subi la pose d'implants mandibulaires.

Trois groupes ont été définis :

- groupe I :...


De nombreuses études ont été publiées sur le thème des prothèses amovibles supra-implantaires stabilisées sur deux implants. D'autres l'ont été sur des systèmes à trois ou quatre implants. L'originalité de celle-ci est de vouloir comparer et quantifier les besoins en maintenance de systèmes d'attachements portés par deux, trois ou quatre implants.

Cinquante-neuf patients ont subi la pose d'implants mandibulaires.

Trois groupes ont été définis :

- groupe I : deux implants servant de support à des attachements axiaux (18 patients) ;

- groupe II : deux implants supportant une barre de conjonction (20 patients) ;

- groupe III : barres supportées par trois implants (11 patients) ou quatre implants (10 patients).

Des contrôles sont réalisés à six mois, un an, puis tous les ans. Le recul clinique est de trois ans ou plus.

Les résultats montrent que 75 % des complications prothétiques surviennent pendant la première année.

L'activation des cavaliers de rétention a été nécessaire dans 70 % des cas dans le groupe I (contre 44 % dans les groupes II et III).

La fracture des cavaliers s'est produite sur 30 % des patients du groupe III (contre 16 % du groupe II).

Il n'a été noté aucune fracture d'attachement-boules ni de barres.

Selon les auteurs, les résultats ne montrent aucune différence statistiquement significative, concernant le niveau de maintenance prothétique entre les barres supportées par deux, trois ou quatre implants.

L'adjonction d'un châssis métallique ne semble pas s'avérer nécessaire compte tenu du faible taux de fractures de prothèses (6 %).

Il est à signaler que le nombre d'interventions dans le groupe I (attachements axiaux) a été relativement faible.

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