Theoretical cantilever lengths versus clinical variables in fifty-five clinical cases - Implant n° 3 du 01/09/2000
 

Implant n° 3 du 01/09/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Thierry Neimann  

Dans les cas de traitement prothétiques supra-implantaires par des bridges avec extensions postérieures (cantilever), l'application de forces sur les cantilevers doit potentiellement se distribuer aux différents implants supportant la suprastructure prothétique. Cette étude évalue les effets des variables cliniques sur les longueurs maximales des cantilevers sans qu'apparaissent des surcharges mécaniques. De façon théorique, la longueur maximale possible est telle que la force...


Dans les cas de traitement prothétiques supra-implantaires par des bridges avec extensions postérieures (cantilever), l'application de forces sur les cantilevers doit potentiellement se distribuer aux différents implants supportant la suprastructure prothétique. Cette étude évalue les effets des variables cliniques sur les longueurs maximales des cantilevers sans qu'apparaissent des surcharges mécaniques. De façon théorique, la longueur maximale possible est telle que la force appliquée sur chaque implant n'excéde pas la valeur de la précharge en compression d'une vis en or ou ne dépasse pas la valeur fatigue ou rupture en tension. Les variables cliniques inclues dans l'étude sont le nombre et la distribution des implants sur l'arcade dentaire, la forme des arcades prothétiques et la longueur « optimale » d'extension clinique.

L'étude porte sur 55 cas cliniques à partir des modèles de travail. Une force de 143 N verticale et perpendiculaire au plan d'occlusion, définie par une arche reliant les implants, a été appliquée sur 500 sites prothétiques différents et sa distribution calculée selon le modèle de Skalac.

Les surcharges sur les vis en or sont censées apparaître à partir de 200 N et 250 N en tension. Les longueurs calculées ont été comparées avec les variables cliniques. Les valeurs linéaires mesurées étaient les longueurs de la suprastructure prothétique en extension à partir de l'implant le plus distal (CL) et la distance entre la ligne reliant les 2 implants les plus distaux et sa parallèle passant par l'implant le plus antérieur (AP).

Dans 98 % des cas cliniques étudiés avec une distance AP supérieure à 11,1 mm, les valeurs théoriques CL calculées sur les modèles étaient supérieures aux valeurs CL choisies par les cliniciens pour les cas considérés. Pour un nombre d'implants fixés, la relation entre la longueur CL et la distance AP était linéaire.

Pour éviter les complications prévisibles sur les vis prothétiques en or, les auteurs préconisent de réduire la longueur des cantilevers par rapport aux résultats d'équation linéaires et d'obtenir une distance AP traduisant la répartition des implants sur l'arcade dans le sens antérieur postérieur, supérieure à 11,1 mm.

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