Implant-supported mandibular overdentures retained with bar or ball attachments: a randomized prospective 5-year study - Implant n° 3 du 01/09/2000
 

Implant n° 3 du 01/09/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Gérard Guez  

Cette étude avait pour objet l'évaluation des conditions péri-implantaires autour d'implants soutenant des attachements axiaux de type bouton-pressions ou des barres de conjonction pendant une période de cinq ans (étude prospective) ainsi que les besoins en maintenance en fonction du type d'attachement. Vingt-six patients (dont onze fumeurs) édentés complets depuis une période minimum de cinq ans ont subi chacun la pose de deux implants AstraTech au niveau de la zone canine...


Cette étude avait pour objet l'évaluation des conditions péri-implantaires autour d'implants soutenant des attachements axiaux de type bouton-pressions ou des barres de conjonction pendant une période de cinq ans (étude prospective) ainsi que les besoins en maintenance en fonction du type d'attachement. Vingt-six patients (dont onze fumeurs) édentés complets depuis une période minimum de cinq ans ont subi chacun la pose de deux implants AstraTech au niveau de la zone canine mandibulaire. Deux groupes ont été définis : barre (quinze patients) et boule (onze patients).

L'environnement péri-implantaire était évalué tous les six mois par contrôle de l'inflammation, de la profondeur de poche et de la perte osseuse marginale autour de chaque implant (radiographies standardisées).

Aucun implant n'a été perdu pendant la période d'observation de cinq ans.

L'environnement gingivo-osseux se révélait de bonne qualité après cinq ans et n'était pas significativement différent entre les deux groupes de patients.

Trois patients munis de barres ont présenté une hyperplasie gingivale ayant nécessité une intervention.

Durant la première année, un nombre plus important de complications prothétiques était noté dans le groupe avec barres. Durant les années suivantes, aucune différence n'apparaissait entre les deux groupes.

Dans le groupe avec boutons-pressions, l'intervention la plus fréquente étant l'activation de la partie femelle de l'attachement alors que dans le groupe avec barre, l'activation du clip d'attachement ainsi que son remplacement étaient les complications les plus notées.

Globalement, les complications ont été plus nombreuses avec les barres.

Le pourcentage élevé de fumeurs dans le groupe boutons-pressions (73 %) n'a pas affecté le taux de survie.

Cette étude confirme la fiabilité de ce type de traitement pour peu que des contrôles réguliers soient instaurés.

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