Ridge preservation utilizing an alloplast prior to implant placement - Clinical and histological case reports

La perte osseuse postextractionnelle peut représenter un obstacle à la mise en place d'implants. Cette résorption alvéolaire peut affecter 40 à 60 % du rempart vestibulaire. De nombreuses techniques de régénération et de comblements ont été décrites dans la littérature.

Cet article rapporte les résultats cliniques et histologiques de cinq cas traités par comblement en vue d'augmenter le volume osseux avant implantation. Le matériau utilisé est le HTR (copolymère calcifié de polyméthylméthacrylate et d'hydroxyde de calcium).

Dans tous les cas, le matériau a été placé après extraction ou dépose d'implant (un cas) et curetage des alvéoles.

L'implantation était effectuée à des intervalles de temps variables après les comblements (de 8 mois à 11 ans), selon l'historique des cas cliniques.

Les cas traités couvrent un éventail varié de solutions thérapeutiques : implant unitaire, prothèse fixe partielle implanto-portée, bridge mixte dento-implanto-porté, prothèse complète amovible sur barre, prothèse partielle amovible stabilisée. Les prothèses sont en place depuis un an et demi (un cas) jusqu'à 5-6 ans (quatre cas).

Des carottes osseuses ont été prélevées dans les sites comblés lors de la pose des implants, permettant un examen histologique à différentes périodes.

L'analyse histologique des spécimens prélevés à 8 et 11 mois montre des microsphères de matériau entourées d'os lamellaire et d'éléments vasculaires en contact direct. L'examen de tissu mou prélevé sur la face interne du lambeau confirme la parfaite tolérance du matériau avec une absence de cellules inflammatoires.

L'analyse des tissus prélevés à 11 ans confirme la présence d'os au contact des particules avec un remodellement osseux toujours effectif.

Ces résultats semblent indiquer la possibilité d'utiliser ce copolymère pour combler les défauts osseux et les alvéoles avant implantation bien que des études prospectives portant sur un nombre important de cas soient nécessaires. Les implants placés dans ces conditions ne présentent aucun caractère d'échec après 6 ans de mise en charge.