Experimental alveolar ridge augmentation by distraction osteogenesis using a simple device that permits secondary implant placement - Implant n° 4 du 01/12/2000
 

Implant n° 4 du 01/12/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

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Gérard Guez  

L'augmentation osseuse s'avère nécessaire lorsqu'il s'agit d'envisager une réhabilitation implantaire sur des maxillaires fortement résorbés. De nombreuses techniques ont été proposées telles que les greffes osseuses autogènes, la régénération osseuse guidée ou l'utilisation de biomatériaux de comblement. La distraction osseuse, technique née en chirurgie orthopédique, pourrait représenter une alternative à ces thérapeutiques. Elle présente l'avantage de ne pas nécessiter...


L'augmentation osseuse s'avère nécessaire lorsqu'il s'agit d'envisager une réhabilitation implantaire sur des maxillaires fortement résorbés. De nombreuses techniques ont été proposées telles que les greffes osseuses autogènes, la régénération osseuse guidée ou l'utilisation de biomatériaux de comblement. La distraction osseuse, technique née en chirurgie orthopédique, pourrait représenter une alternative à ces thérapeutiques. Elle présente l'avantage de ne pas nécessiter de site donneur, de n'être pas limitée en hauteur et de permettre l'augmentation concomitante des tissus mous environnants.

Dans cette étude expérimentale, six chiens ont subi l'extraction de deux prémolaires mandibulaires. Après douze semaines, l'intervention d'ostéotomie de l'os alvéolaire a été effectuée avec pose de deux plaques de métal fixes sur lesquelles viennent reposer les pointes des deux vis de distraction qui transfixent le segment à mobiliser. La procédure de distraction consistait à mobiliser le segment osseux en hauteur (à raison de 1 mm par jour pendant 7 jours) par rotation des vis transfixantes. Après dépose des vis et des plaques, des implants en titane de 3,75 mm de diamètre et de 13 mm de longueur (3i) ont été posés au niveau des orifices de vis. Les animaux ont été divisés en deux groupes de trois selon la période de consolidation après la pose des implants (8 ou 12 semaines).

Après sacrifice, des coupes ont été réalisées permettant l'analyse histologique des spécimens.

Les implants étaient ostéointégrés lors de l'observation. La surface de contact os/implant était supérieure dans le groupe 12 semaines aussi bien dans l'os d'origine sectionné que dans l'os néoformé. Le tissu osseux résultant de la distraction présentait une structure lamellaire avec remodelage. Aucune différence n'était notée au niveau des tissus mous recouvrant l'os augmenté et la gencive attachée originelle. Cette procédure en deux temps semble procurer de meilleurs résultats que la pose simultanée des implants décrite dans de précédentes études expérimentales.

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