Within-subject comparison between connected and nonconnected tooth-to-implant fixed partial prostheses: up to 14-year follow-up study - Implant n° 4 du 01/12/2000
 

Implant n° 4 du 01/12/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Gérard Guez  

La connexion dans une même prothèse entre des supports dentaires et implantaires est à l'origine de très nombreuses controverses dans la littérature pour nombre de raisons telles que le différentiel de mobilité entre une dent et un implant, l'absence du rôle d'amortisseur du desmodonte ou l'intrusion éventuelle des dents supports.

Cette étude se fixait pour but d'observer sur le long terme le devenir d'implants Brånemark ainsi que la perte osseuse associée dans des...


La connexion dans une même prothèse entre des supports dentaires et implantaires est à l'origine de très nombreuses controverses dans la littérature pour nombre de raisons telles que le différentiel de mobilité entre une dent et un implant, l'absence du rôle d'amortisseur du desmodonte ou l'intrusion éventuelle des dents supports.

Cette étude se fixait pour but d'observer sur le long terme le devenir d'implants Brånemark ainsi que la perte osseuse associée dans des contextes prothétiques différents (connectés ou non à des dents naturelles, maxillaires et mandibulaires, types de connexions variés).

Dix-huit patients (dont trois fumeurs) ont été traités à l'aide de prothèses mixtes (dento-implanto-portées = groupe test) et de prothèses uniquement implanto-portées (groupe contrôle) sur la même arcade. Dans le groupe test, 30 implants étaient connectés à 30 dents.

Dans le groupe contrôle, 40 implants soutenaient 18 prothèses fixes partielles. La fourchette de recul clinique est assez large : 1,25 à 14 ans après mise en charge (moyenne de 6,5 ans). Les types de connexions étaient variés : rigide, non-rigides, multiples. Les restaurations étaient scellées sur les dents et vissées sur les implants. Lors des contrôles réguliers (3 mois, 6 mois, un an, puis annuellement) des radiographies rétro-alvéolaires ont permis de suivre la perte osseuse marginale.

Chaque implant était testé individuellement quant à sa mobilité éventuelle.

Les résultats n'ont révélé aucun échec implantaire ni complication mécanique majeure en ce qui concerne les implants et les armatures prothétiques. La perte osseuse marginale n'était pas significativement différente entre les deux groupes et n'était pas affectée par le type de connexion. Elle était évaluée en moyenne à 1,08 mm pour les six premiers mois, puis à 0,015 mm par an.

Selon les auteurs (bien que l'échantillon de patients soit relativement réduit), cette étude montre que la connexion de dents naturelles et d'implants n'affecte en rien le pronostic des restaurations ni la perte osseuse marginale à moyen-long terme, confirmant d'autres études récentes.

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