Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Cette étude longitudinale cherche à évaluer les raisons pour lesquelles la concentration en PGE2 augmente avec l'aggravation de la maladie.
Quarante et un patients présentant une parodontite chronique modérée à sévère non traitée sont suivis tous les 30 jours jusqu'au 150e jour. Le fluide gingival, prélevé au niveau de 8 sites tests (5 à 8 mm de profondeur de poche), est analysé. Le volume...
Cette étude longitudinale cherche à évaluer les raisons pour lesquelles la concentration en PGE2 augmente avec l'aggravation de la maladie.
Quarante et un patients présentant une parodontite chronique modérée à sévère non traitée sont suivis tous les 30 jours jusqu'au 150e jour. Le fluide gingival, prélevé au niveau de 8 sites tests (5 à 8 mm de profondeur de poche), est analysé. Le volume est évalué au Periotron 6000. La quantité de PGE2 est mesurée par un test immunoenzymatique (EIA). Une analyse statistique (ANOVA) permet la comparaison avec des sites de contrôle.
Il existe une augmentation progressive statistiquement significative de la concentration en PGE2 (40,3 ng/ml à l'inclusion et 83,1 ng/ml au 150e j, soit 106 %), la différence est statistiquement significative en valeur relative et en valeur absolue. Le volume du fluide ne varie pas de façon significative. Les critères cliniques ne varient pas sauf la profondeur de poche qui diminue légèrement. En revanche, les sites contrôle ne montrent pas de différence dans le temps.
Il existe une augmentation progressive dans le temps de la concentration de PGE2 dans le fluide gingival, même en l'absence de signes cliniques d'évolution de la maladie. Un modèle concentration/temps est proposé.
La sensibilité et la prévisibilité du test lié au dosage de PGE2 dans le fluide gingival ne sont pas déterminées. Il reste à le faire.