Etude longitudinale comparant le détartrage-surfaçage, la chirurgie osseuse et les lambeaux de Widman modifiés : résultat à 5 ans - JPIO n° 2 du 01/05/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

MH Biray*   G Briend**   B Schweitz***  

But de l'étude

Il s'agit de comparer les résultats à 5 ans de 3 traitements différents : détartrage-surfaçage radiculaire (DSR), lambeau de Widman modifié (LWM) et chirurgie osseuse (CO).

Matériels et méthodes

Seize patients, atteints de parodontite chronique modérée à avancée, reçoivent un DSR puis sont répartis dans 3 groupes de façon aléatoire : DSR seul, LWM et CO. Après traitement actif, des visites de maintenance sont programmées...


But de l'étude

Il s'agit de comparer les résultats à 5 ans de 3 traitements différents : détartrage-surfaçage radiculaire (DSR), lambeau de Widman modifié (LWM) et chirurgie osseuse (CO).

Matériels et méthodes

Seize patients, atteints de parodontite chronique modérée à avancée, reçoivent un DSR puis sont répartis dans 3 groupes de façon aléatoire : DSR seul, LWM et CO. Après traitement actif, des visites de maintenance sont programmées tous les 3 mois. Les évaluations cliniques se font à 8 semaines, 6 mois, puis à 1, 3, 4 et 5 ans. Les données sont stratifiées selon la profondeur de poche (< 3 mm, de 4 à 6 mm et > 7 mm).

Résultats

Dans les 3 groupes, l'indice de plaque reste faible durant l'étude (maximum : 0,38). La chirurgie osseuse réduit davantage les poches moyennes à 4 ans mais il n'y a plus de différences à 5 ans. La CO et le LWM réduisent plus les poches supérieures à 7 mm que le DSR (valeurs moyennes respectivement de 4,87, 4,66 et 6,17 mm), mais le groupe DSR présente le pourcentage de sites supérieurs à 7 mm le plus faible au terme de l'étude.

Conclusion

Une petite perte d'attache est observée sur les sites inférieurs à 3 mm (de 0,5 à 1 mm) alors qu'aucun gain d'attache significatif n'est enregistré sur les poches moyennes et profondes en fin d'étude. Il n'y a pas de différences entre les 3 techniques. Enfin, quelle que soit la profondeur de poche, les 3 traitements provoquent des récessions sans différences significatives entre les groupes, sauf la CO par rapport au DSR dans les poches inférieures à 3 mm.

Commentaires

Cette étude montre des résultats en accord avec les autres études comparatives de la littérature. Si les profondeurs de poche sont bien réduites après traitement, les gains d'attache sont minimes et non significatifs.

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