Profondeur et largeur évaluées radiographiquement pour le pronostic et la description de la cicatrisation parodontale des défauts infraosseux - JPIO n° 2 du 01/05/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

MH Biray*   G Briend**   B Schweitz***  

But de l'étude

C'est d'évaluer l'incidence de la largeur et de la hauteur d'un défaut infraosseux sur le potentiel de régénération et de quantifier la réduction de la largeur d'une lésion osseuse après traitement par régénération tissulaire guidée (RTG).

Matériels et méthodes

Vingt-quatre patients atteints de parodontite sévère sont inclus et 39 lésions sont traitées par membrane non résorbable (7 défauts) et résorbable (32 défauts)...


But de l'étude

C'est d'évaluer l'incidence de la largeur et de la hauteur d'un défaut infraosseux sur le potentiel de régénération et de quantifier la réduction de la largeur d'une lésion osseuse après traitement par régénération tissulaire guidée (RTG).

Matériels et méthodes

Vingt-quatre patients atteints de parodontite sévère sont inclus et 39 lésions sont traitées par membrane non résorbable (7 défauts) et résorbable (32 défauts) ; 12 patients présentent 1 défaut, 10 en ont 2 et 1 sujet a 3 lésions à traiter. Les lésions osseuses concernent tous types de dents sauf des molaires maxillaires. Les évaluations se font sur le plan clinique et radiographique : des bite-wings sont pris au départ, à 6 et à 24 mois, et un logiciel calcule les diverses valeurs après numérisation des clichés.

Résultats

L'indice de plaque reste bas durant l'étude : 0,4 à 24 mois. La profondeur initiale moyenne des défauts est de 3,87 ± 2,17 mm. Le gain d'attache moyen est de 3,31 ± 1,65 mm à 24 mois, le gain osseux vertical moyen est de 1,54 ± 2,7 mm et la réduction de largeur des lésions est de 1,17 ± 1,5 mm. La largeur et la profondeur des lésions n'ont pas d'influence significative sur le gain d'attache, alors que le gain osseux est plus important dans les défauts profonds (> 3 mm) et étroits (< 26°). Suivant l'analyse par régression, c'est le niveau d'attache initial qui influence positivement le gain d'attache et c'est la profondeur initiale du défaut qui influence fortement le gain osseux.

Conclusion-commentaires

Cette étude confirme que l'angle d'un défaut osseux est un facteur de pronostic en RTG. Les lésions osseuses < 26° ont 3 fois plus de gain osseux à 2 ans que les lésions > 26°. Les valeurs montrent cependant un écart type important révélant la faible prévisibilité des résultats. Le nombre réduit de patients de cette étude est aussi à prendre en considération.

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