Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Dans cet article, l'auteur présente une nouvelle technique d'augmentation de volume de la papille interdentaire. Le volume des tissus mous est augmenté en associant un lambeau papillaire repositionné coronairement et une greffe gingivale en coin qui vient combler en palatin l'espace entre la papille déplacée et les tissus interdentaires.
Cette étude porte sur 10 augmentations de papilles réalisées sur 9...
Dans cet article, l'auteur présente une nouvelle technique d'augmentation de volume de la papille interdentaire. Le volume des tissus mous est augmenté en associant un lambeau papillaire repositionné coronairement et une greffe gingivale en coin qui vient combler en palatin l'espace entre la papille déplacée et les tissus interdentaires.
Cette étude porte sur 10 augmentations de papilles réalisées sur 9 patients non fumeurs. La morphologie des papilles est évaluée par l'auteur à partir de l'indice papillaire (PIS) en préopératoire et au moins 3 mois en postopératoire. L'indice PIS 0 montre une absence de papille et des tissus mous plats ; l'indice PIS 3 montre une papille qui comble entièrement l'espace interdentaire et en harmonie avec des papilles adjacentes.
L'indice PIS moyen est passé de 1 en préopératoire à 2,2 en postopératoire. L'augmentation du PIS est de 1 unité dans 5 cas, 2 unités dans 2 cas et 3 unités dans 1 cas. Il n'y a pas eu d'augmentation de la papille dans 2 cas. Ces échecs sont observés lorsque l'espace interdentaire est étroit. Selon l'auteur, cette technique est basée sur les principes de la chirurgie parodontale plastique et semble une solution fiable aux problèmes esthétiques.
Cette technique de chirurgie parodontale plastique est bien décrite en temps par temps par des photographies cliniques. Elle est relativement simple à réaliser et donne des résultats prometteurs. Néanmoins, le délai d'observation de l'étude est assez court (entre 3 et 14 mois) et seuls les tissus mous ont été augmentés sans tenir compte de la distance entre la crête osseuse et le point de contact, ce qui ne permet pas de garantir la stabilité à long terme des résultats.