Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Suivre pendant 5 ans des cas de distraction osseuse du maxillaire antérieur afin d'étudier le maintien de l'os et des implants.
Trente distractions sont réalisées chez 28 patients (2 patients ont eu une distraction maxillaire et mandibulaire) par l'intermédiaire d'une vis orthodontique (Ostéomed®) reliée à un arc ou un implant spécial (3i®) traversé par une vis sans fin....
Suivre pendant 5 ans des cas de distraction osseuse du maxillaire antérieur afin d'étudier le maintien de l'os et des implants.
Trente distractions sont réalisées chez 28 patients (2 patients ont eu une distraction maxillaire et mandibulaire) par l'intermédiaire d'une vis orthodontique (Ostéomed®) reliée à un arc ou un implant spécial (3i®) traversé par une vis sans fin.
Quatre-vingt-quatre implants seront placés et restaurés avec des couronnes unitaires dans la plupart des cas.
Le suivi annuel s'effectue par un examen radiographique et une évaluation clinique du niveau des papilles par rapport aux sites adjacents.
La distraction verticale est en moyenne de 6,4 mm, mais en horizontal est voisine de 2 mm.
Huit implants ont été perdus, mais ils avaient été placés dans un os de faible densité avec une greffe osseuse.
L'étude confirme la fiabilité de la distraction, mais également ses problèmes (nécessité de la préservation de l'attache périostée de la face palatine du segment ostéotomisé, version palatine du segment osseux lors de l'élévation, difficulté de la distraction horizontale).
Les auteurs évoquent la nécessité d'une greffe osseuse par apposition si le futur segment osseux déplacé est trop petit, et même une greffe d'apposition verticale si l'épaisseur est trop mince en fin de distraction : n'atteint-on pas les limites de la distraction ?
La partie intéressante de l'article reste toutefois la discussion (très longue mais très clinique) et la bibliographie complète sur la distraction.