Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
(Tournant-en-Brie)
Déterminer les variations de stabilité implantaire dans les premières phases post-opératoires grâce à l'analyse de fréquence de résonance (RFA) comme témoin de la cicatrisation osseuse pour des implants à surface SLA (Straumann®).
Chez 20 patients, de 1 à 4 implants SLA par patient ont été placés dans la zone postérieure du maxillaire ou de la mandibule avec des densités osseuses de 1 à 4. La RFA a été...
Déterminer les variations de stabilité implantaire dans les premières phases post-opératoires grâce à l'analyse de fréquence de résonance (RFA) comme témoin de la cicatrisation osseuse pour des implants à surface SLA (Straumann®).
Chez 20 patients, de 1 à 4 implants SLA par patient ont été placés dans la zone postérieure du maxillaire ou de la mandibule avec des densités osseuses de 1 à 4. La RFA a été mesurée à la pose des implants puis 1 fois par semaine pendant 6 semaine puis à 8 et 10 semaines
Sur les 27 implants placés au niveau de la région prémolaire ou molaire, l'un a été perdu en raison de parafonctions. Les 26 restants se répartissaient ainsi selon la densité osseuse : 29,6 % dans le type 1, 37 % dans les types 2 ou 3, 33,3 % dans le type 4.
La stabilité la plus basse a été mesurée à 3 semaines, quel qu'ait été le type d'os. La baisse de stabilité depuis la pose jusqu'à la troisième semaine est observée pour l'os de type 4 (8,6 %), de même que la plus grande augmentation de stabilité de la troisième à la dixième semaine (26,9 %). Une comparaison par le test t de Student ades groupes selon le type d'os aux différents moments montre une différence significative importante pour la stabilité implantaire entre les types 1 et 4 à 3 semaines (p = 0,004) et modérée entre les types 2, 3 et 4 à 3 semaine (p = 0,08). La stabilité implantaire ne change pas de façon significative durant la dixième semaine pour le type 1 (p > 0,10). Avec le même test, à 5 semaines, les groupes ne montrent aucune différence concernant la stabilité (p = 1,0).
Entre les cinquième et dixième semaines, il n'y a plus de différences de stabilité quel que soit le type d'os.
Les études de Meredith (1997) et Friberg (1999) ont montré que la RFA reflétait fidèlement les variations de stabilité primaire et secondaire (synthèse d'un os lamellaire mature) des implants.
Cette étude est très intéressante car elle montre, avec le système Ostell“, que cette cinétique d'ostéo-intégration clinique est identique temporellement (stabilité minimale à 3 semaines et maximale à 5 semaines) quelque soit le type d'os. Ces résultats sont toutefois liés au protocole de cette étude (os parfaitement cicatrisé et surface implantaire particulière).