Réponses cliniques aux traitements parodontaux mécaniques chez des patients chinois atteints de parodontite chronique avec ou sans Actinobacillus actinomycetemcomitans - JPIO n° 3 du 01/08/2004
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2004

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

Gilles Briend  

(Rennes)

But de l'étude

Comparer, au bout de 12 mois, la réponse clinique aux traitements mécaniques des parodontites chroniques avec ou sans Actinobacillus actinomycetemcomitans et de vérifier la validité des traitements qui visent à éliminer cette bactérie.

Matériels et méthodes

Dix-neuf patients présentant des poches supérieures ou égales à 7 mm sont étudiés : les différents paramètres cliniques sont relevés à J0, puis à 3, 9 et 12 mois.

Les...


But de l'étude

Comparer, au bout de 12 mois, la réponse clinique aux traitements mécaniques des parodontites chroniques avec ou sans Actinobacillus actinomycetemcomitans et de vérifier la validité des traitements qui visent à éliminer cette bactérie.

Matériels et méthodes

Dix-neuf patients présentant des poches supérieures ou égales à 7 mm sont étudiés : les différents paramètres cliniques sont relevés à J0, puis à 3, 9 et 12 mois.

Les traitements parodontaux sont mécaniques avec ou sans accès chirurgical, avec enseignement des techniques de nettoyage et maintenance tous les 3 mois.

Résultats

En début de traitement, A. actinomycetemcomitans a été isolé chez 13 des 19 patients et dans 29 des 76 sites de prélèvement. Au bout de 12 mois A. actinomycetemcomitans est encore présent chez 10 patients et 1 patient, initialement négatif, est devenu positif. Les résultats cliniques ne montrent pas de différence significative entre les sites avec et sans la bactérie.

Conclusion

Dans cette étude, les résultats cliniques sont favorables, que les sites soient infectés ou non par A. actinomycetemcomitans. Sa simple détection ne doit pas nécessairement impliquer un suivi différent dans le contrôle des parodontites chroniques.

Commentaires

Classiquement, la présence ou l'absence de germes potentiellement reconnus comme agressifs induit une conduite thérapeutique parodontale différente, essentiellement dans les phases de maintenance. Cette étude semble nous montrer que cela n'est pas nécessaire. Ce qui demande à être confirmé par d'autres études.

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