Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
(Rennes)
Comparer, au bout de 12 mois, la réponse clinique aux traitements mécaniques des parodontites chroniques avec ou sans Actinobacillus actinomycetemcomitans et de vérifier la validité des traitements qui visent à éliminer cette bactérie.
Dix-neuf patients présentant des poches supérieures ou égales à 7 mm sont étudiés : les différents paramètres cliniques sont relevés à J0, puis à 3, 9 et 12 mois.
Les...
Comparer, au bout de 12 mois, la réponse clinique aux traitements mécaniques des parodontites chroniques avec ou sans Actinobacillus actinomycetemcomitans et de vérifier la validité des traitements qui visent à éliminer cette bactérie.
Dix-neuf patients présentant des poches supérieures ou égales à 7 mm sont étudiés : les différents paramètres cliniques sont relevés à J0, puis à 3, 9 et 12 mois.
Les traitements parodontaux sont mécaniques avec ou sans accès chirurgical, avec enseignement des techniques de nettoyage et maintenance tous les 3 mois.
En début de traitement, A. actinomycetemcomitans a été isolé chez 13 des 19 patients et dans 29 des 76 sites de prélèvement. Au bout de 12 mois A. actinomycetemcomitans est encore présent chez 10 patients et 1 patient, initialement négatif, est devenu positif. Les résultats cliniques ne montrent pas de différence significative entre les sites avec et sans la bactérie.
Dans cette étude, les résultats cliniques sont favorables, que les sites soient infectés ou non par A. actinomycetemcomitans. Sa simple détection ne doit pas nécessairement impliquer un suivi différent dans le contrôle des parodontites chroniques.
Classiquement, la présence ou l'absence de germes potentiellement reconnus comme agressifs induit une conduite thérapeutique parodontale différente, essentiellement dans les phases de maintenance. Cette étude semble nous montrer que cela n'est pas nécessaire. Ce qui demande à être confirmé par d'autres études.