Variations de la susceptibilité aux antibiotiques après traitement parodontal. Étude pilote de cas traités pour maladie parodontale agressive - JPIO n° 3 du 01/08/2004
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2004

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Myriam Kébir-Quélin  

(Bourg-la-Reine)

But de l'étude

Tester l'hypothèse d'une variation de susceptibilité bactérienne lors des parodontites agressives, après administration d'antibiotiques systémiques en complément d'un traitement parodontal.

Matériels et méthodes

Vingt-trois sujets sont traités pour parodontite agressive. Un prélèvement microbien est réalisé avant et 1 an après la fin du traitement, incluant une antibiothérapie systémique. Cinq pathogènes parodontaux sont recherchés...


But de l'étude

Tester l'hypothèse d'une variation de susceptibilité bactérienne lors des parodontites agressives, après administration d'antibiotiques systémiques en complément d'un traitement parodontal.

Matériels et méthodes

Vingt-trois sujets sont traités pour parodontite agressive. Un prélèvement microbien est réalisé avant et 1 an après la fin du traitement, incluant une antibiothérapie systémique. Cinq pathogènes parodontaux sont recherchés (système Rapid ID 32A). Leur susceptibilité à l'amoxicilline/acide clavulanique, au métronidazole et à la tétracycline est évaluée (MIC90) avant et après traitement.

Résultats

Les MIC90 sont constantes pour les 3 traitements antibactériens au départ. Les changements de susceptibilité bactérienne sont attribués à l'élimination d'une souche sous-gingivale après antibiothérapie. Les MIC sont de 1,5 à 6 fois plus élevées pour le groupe tétracycline par rapport aux deux autres groupes.

Conclusion

Lors des parodontites agressives, les variations de susceptibilité bactérienne après antibiothérapie systémique sont associées à un nombre limité d'isolats testés après traitement.

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