Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
(Bourg-la-Reine)
Tester l'hypothèse d'une variation de susceptibilité bactérienne lors des parodontites agressives, après administration d'antibiotiques systémiques en complément d'un traitement parodontal.
Vingt-trois sujets sont traités pour parodontite agressive. Un prélèvement microbien est réalisé avant et 1 an après la fin du traitement, incluant une antibiothérapie systémique. Cinq pathogènes parodontaux sont recherchés...
Tester l'hypothèse d'une variation de susceptibilité bactérienne lors des parodontites agressives, après administration d'antibiotiques systémiques en complément d'un traitement parodontal.
Vingt-trois sujets sont traités pour parodontite agressive. Un prélèvement microbien est réalisé avant et 1 an après la fin du traitement, incluant une antibiothérapie systémique. Cinq pathogènes parodontaux sont recherchés (système Rapid ID 32A). Leur susceptibilité à l'amoxicilline/acide clavulanique, au métronidazole et à la tétracycline est évaluée (MIC90) avant et après traitement.
Les MIC90 sont constantes pour les 3 traitements antibactériens au départ. Les changements de susceptibilité bactérienne sont attribués à l'élimination d'une souche sous-gingivale après antibiothérapie. Les MIC sont de 1,5 à 6 fois plus élevées pour le groupe tétracycline par rapport aux deux autres groupes.
Lors des parodontites agressives, les variations de susceptibilité bactérienne après antibiothérapie systémique sont associées à un nombre limité d'isolats testés après traitement.