Étude prospective de mise en charge fonctionnelle immédiate « A teeth in a dayTM » selon un protocole : série de 55 cas consécutifs de maxillaires édentés - Implant n° 3 du 01/08/2005
 


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Implant n° 3 du 01/08/2005

 

Étude prospective de mise en charge fonctionnelle immédiate « A teeth in a dayTM » selon un protocole : série de 55 cas consécutifs de maxillaires édentés

Implant a lu - Revue de presse

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Thierry Neimann  

Cette étude présente les résultats obtenus pour 55 patients édentés au maxillaire et traités par la mise en charge immédiate d'implants du système Brånemark entre décembre 1999 et février 2004.

Au total, 552 implants ont été placés dans des sites immédiatement après avulsion ou dans des zones cicatrisées, soit une moyenne de 10 implants par maxillaire (de 7 à 14 selon les cas).

Quelque 522 implants ont été immédiatement mis en fonction avec une prothèse...


Cette étude présente les résultats obtenus pour 55 patients édentés au maxillaire et traités par la mise en charge immédiate d'implants du système Brånemark entre décembre 1999 et février 2004.

Au total, 552 implants ont été placés dans des sites immédiatement après avulsion ou dans des zones cicatrisées, soit une moyenne de 10 implants par maxillaire (de 7 à 14 selon les cas).

Quelque 522 implants ont été immédiatement mis en fonction avec une prothèse acrylique vissée sur les implants selon un protocole « A teeth in a dayTM » décrit dans des articles référencés. Après 4 à 6 mois de cicatrisation, les 30 implants qui avaient été enfouis en raison de conditions défavorables ont été découverts. Les prothèses définitives avec un châssis métallique ont alors été réalisées après une évaluation de la stabilité des implants dont les critères n'ont pas été fournis. La plupart des implants de l'étude (486) étaient de type Ti-Unite®, par conséquent recouverts d'un revêtement rugueux. Sur l'ensemble, 28 implants étaient zygomatiques et 102 étaient fixés dans la région ptérygo-maxillaire. Les prothèses ont rétabli une arcade dentaire de 14 dents et 51 patients de l'étude sur 55 avaient des implants distaux (tubérositaires ou ptérygo-maxillaires) limitant les porte-à-faux des prothèses. Après une période de 2,78 ans de fonction (6 mois à 4 ans), le taux de succès cumulatif des implants mis en charge immédiatement était de 99 % sans critères d'évaluation proposés et de 100 % pour les prothèses.

Les auteurs concluent par la nécessité d'une bonne répartition des implants suffisamment nombreux sur l'arcade maxillaire et d'un contrôle des contraintes mécaniques, en minimisant la flexibilité des prothèses par des implants distaux.

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