Photogrammétrie et empreintes conventionnelles pour enregistrer des positions d'implants : étude comparative en laboratoire - Implant n° 3 du 01/08/2005
 

Implant n° 3 du 01/08/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Thierry Neimann  

Cette étude in vitro teste la précision et la reproductibilité d'une technique photogrammétrique d'enregistrement en 3 dimensions de la position relative des implants et compare les modèles obtenus par cette méthode avec d'autres tirés de 2 techniques d'empreintes conventionnelles.

Sur un maître-modèle en résine acrylique sont insérées 5 répliques de pilier Multi-Unit (Nobel Biocare). Leurs positions relatives sont mesurées avec une machine de mesure de coordonnées...


Cette étude in vitro teste la précision et la reproductibilité d'une technique photogrammétrique d'enregistrement en 3 dimensions de la position relative des implants et compare les modèles obtenus par cette méthode avec d'autres tirés de 2 techniques d'empreintes conventionnelles.

Sur un maître-modèle en résine acrylique sont insérées 5 répliques de pilier Multi-Unit (Nobel Biocare). Leurs positions relatives sont mesurées avec une machine de mesure de coordonnées (Zeiss Prismo Vast). La technique photogrammétrique résumée ici est décrite dans des articles référencés. Au total, 20 modèles en plâtre ont été obtenus à partir d'empreintes utilisant 2 matériaux différents.

Dix empreintes conventionnelles du maître-modèle ont été prises avec un polyéther (Impregum) et 10 autres avec du plâtre. Tous les modèles ont été mesurés et analysés avec la machine Zeiss et comparés avec le maître-modèle.

Six photographies en 3 dimensions du maître-modèle ont été réalisées.

Elles ont également été analysées avec un système de capteur analytique et comparées aux mesures du modèle de départ et à celles des autres modèles.

Un schéma de distorsion latérale est trouvé, pour les 2 techniques d'empreinte testées, plus marqué au niveau des implants les plus distaux avec une moyenne de 22 μm pour les photos et 94 μm pour les modèles en plâtre. Sur les modèles polyéther, on mesurait une contraction de 52 μm de moyenne par rapport au modèle. La photogrammétrie et la technique polyéther sont donc plus précises pour les variations dimensionnelles latérales et dans les 3 dimensions. La distorsion angulaire entre les répliques d'implants était significativement plus importante avec la méthode photogrammétrique qui est par conséquent moins précise que les 2 autres techniques validées depuis de nombreuses années.

Cette étude confirme l'intérêt de la photogrammétrie pour des techniques de fabrication de châssis métalliques prothétiques (en titane) à partir d'une conception numérique et digitale.

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