A multicenter report on 1022 consecutively-placed ITI implants: a 7-year longitudinal study - Implant n° 1 du 01/03/2001
 

Implant n° 1 du 01/03/2001

 

Implant a lu - Revue de presse

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Gérard Guez  

Le but de cette étude était d'évaluer, sur une période de 7 ans, le devenir d'implants ITI non enfouis placés dans le cadre de 10 cabinets privés.

Quatre cent quarante patients ont participé à cette étude multicentrique. Mille vingt-deux implants ITI ont été posés (415 au maxillaire et 607 à la mandibule). Cent soixante-dix-sept sites implantaires ont été l'objet de techniques de régénération osseuse guidée utilisant une membrane résorbable (Paroguide) avec un...


Le but de cette étude était d'évaluer, sur une période de 7 ans, le devenir d'implants ITI non enfouis placés dans le cadre de 10 cabinets privés.

Quatre cent quarante patients ont participé à cette étude multicentrique. Mille vingt-deux implants ITI ont été posés (415 au maxillaire et 607 à la mandibule). Cent soixante-dix-sept sites implantaires ont été l'objet de techniques de régénération osseuse guidée utilisant une membrane résorbable (Paroguide) avec un éventuel maintien de l'espace (Biostite). Les 3 types d'implants utilisés étaient des vis creuses (464), des vis pleines (251) ou des cylindres creux (307). Un contrôle clinique et radiographique était mené après 6 mois de cicatrisation, puis chaque année. Les critères de succès retenus étaient ceux d'Albrektsson et al. (1986).

Treize implants n'étaient pas ostéointégrés avant leur mise en charge. Quinze autres ont été perdus dès la première année de fonction, ce qui correspond à un taux d'échec précoce de 1,4 %. Lorsque les implants présentant des signes de péri-implantite et maintenus grâce à des traitements antimicrobiens n'ont pas été considérés comme des échecs, le taux de survie cumulé était de 92,2 % à 7 ans (95,4 % à 5 ans). En revanche, quand les critères d'Albrektsson étaient strictement appliqués, le taux de succès cumulé à 7 ans s'élevait à 83,4 % (93,7 % à 5 ans).

Le taux de succès n'était pas affecté par la localisation des implants ni par leur longueur. A contrario, le type d'implant s'avérait d'une certaine influence : alors que les vis creuses et les cylindres creux présentaient des taux de succès identiques au chiffre global (82,3 à 84,4 % à 7 ans), les vis pleines révélaient un taux de 94,7 %, cette différence étant statistiquement significative, justifie l'évolution actuelle de ce système implantaire.

Les implants placés dans les cas d'arcades totalement édentées présentaient les plus faibles taux de succès (76,5 %, différence statistiquement significative avec le taux global). Les édentements partiels distaux donnaient lieu à un taux statistiquement identique au taux global (79,5 %) alors que les remplacements unitaires présentaient le taux de succès maximal (100 %).

La cause d'échecs tardifs la plus importante était l'infection péri-implantaire (49 implants, 4,8 %). Selon les auteurs, l'explication pourrait en être le nombre élevé de patients traités pour des troubles parodontaux (33,4 %). Il est à noter la diminution sensible des taux de succès entre la sixième et la septième année.

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