Brånemark system implants in the posterior maxilla: clinical study of 660 implants followed for 5 to 12 years
 

Implant n° 1 du 01/03/2001

 

Implant a lu - Revue de presse

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Gérard Guez  

Le but de cette étude était d'analyser le comportement d'implants Brånemark placés dans le secteur maxillaire postérieur et supportant des restaurations fixes partielles céramo-métalliques pendant une période s'étendant jusqu'à 12 ans.

Deux cent deux patients ont subi la pose de 660 implants de différents diamètres (3,75 - 4 et 5 mm). La technique utilisée est conventionnelle (enfouissement des implants pendant une période de 6 mois, réalisation de prothèses provisoires...


Le but de cette étude était d'analyser le comportement d'implants Brånemark placés dans le secteur maxillaire postérieur et supportant des restaurations fixes partielles céramo-métalliques pendant une période s'étendant jusqu'à 12 ans.

Deux cent deux patients ont subi la pose de 660 implants de différents diamètres (3,75 - 4 et 5 mm). La technique utilisée est conventionnelle (enfouissement des implants pendant une période de 6 mois, réalisation de prothèses provisoires portées de 3 à 6 mois). Les patients sont revus tous les 6 mois pour un contrôle clinique et tous les ans ou 2 ans pour un contrôle radiographique (clichés périapicaux). En cas de doutes, les prothèses étaient déposées afin de pouvoir contrôler les implants individuellement. Les critères de succès retenus sont ceux définis par Albrektsson et al. en 1986.

Les résultats montrent l'échec de 13 implants (2 %) avant la mise en charge. Il est à noter que 71 % des échecs sont intervenus au cours de la première année suivant la pose des implants. On dénombre 4 fractures d'implants (à 2, 3 et 8 ans). Les implants courts (7 et 8,5 mm) présentent le taux d'échec le plus élevé. La qualité osseuse n'a pas été un facteur déterminant dans le pourcentage d'échecs. Comme souvent, un faible nombre de patients (5) subissent un nombre important des échecs (36 %). Globalement, le taux de succès cumulé est de 94,4 % à 5 ans et 93 % à 10 ans. La perte osseuse marginale reste dans les limites des critères de succès imposés.

De nombreux facteurs ont été évoqués pour leur influence dans les échecs implantaires (qualité osseuse, tabac, type d'implant), mais selon l'auteur, il semblerait que l'importance de la technique chirurgicale doit être retenue (forage a minima, sous-dimensionnement) ainsi que la distribution du nombre d'implants dans un secteur de faible qualité osseuse devant subir les contraintes fonctionnelles (importance des implants larges ou augmentation de leur nombre).

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