Effect of osseointegrated implants on the coordination of masticatory muscles: a pilot study - Implant n° 1 du 01/03/2001
 

Implant n° 1 du 01/03/2001

 

Implant a lu - Revue de presse

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Thierry Neimann  

Le système neuromusculaire en jeu lors des fonctions manducatrices est sous l'influence des mécanorécepteurs présents dans le ligament parodontal. L'environnement des implants dentaires ostéointégrés est dénué de ce ligament péridentaire et des mécanismes de contrôle proprioceptifs.

Cette étude pilote étudie l'influence à long terme des traitements implantaires sur les schémas de coordination fonctionnelle. Vingt-cinq patients édentés partiels traités par prothèses...


Le système neuromusculaire en jeu lors des fonctions manducatrices est sous l'influence des mécanorécepteurs présents dans le ligament parodontal. L'environnement des implants dentaires ostéointégrés est dénué de ce ligament péridentaire et des mécanismes de contrôle proprioceptifs.

Cette étude pilote étudie l'influence à long terme des traitements implantaires sur les schémas de coordination fonctionnelle. Vingt-cinq patients édentés partiels traités par prothèses fixées sur des implants ostéointégrés et 32 patients constituant un groupe témoin sont étudiés.

L'évaluation clinique comprend :

- la palpation de muscles de la tête et du cou ainsi que des articulations temporo-mandibulaires ;

- une analyse occlusale ;

- l'enregistrement des bruits articulaires ;

- les habitudes de mastication ;

- et, pour certains éléments des 2 groupes, l'activité électromyographique des muscles masséters et faisceaux antérieurs du temporal lors de la mastication et de la force maximale de morsure en occlusion.

L'hypothèse initiale de cette étude est que les patients avec des traitements prothétiques implanto-portés ont acquis des schémas de coordination fonctionnelle différents.

Les sensibilités et fatigue des muscles masticateurs sont enregistrées ainsi que les changements d'activité des muscles masticateurs lors de la mastication et de l'occlusion forcée maximale. Ces résultats sont comparés à ceux du groupe témoin constitué de sujets dentés.

Il n'y a pas eu de différences significatives pour l'évaluation clinique des 2 groupes ni d'altérations significatives de coordination des muscles masticateurs lors de la mastication courante.

Lors de l'enregistrement de la force occlusale maximale, les enregistrements électromyographiques ont mis en évidence un unique schéma de coordination musculaire masticatrice pour le groupe implant avec une tendance à l'activité simultanée des muscles travaillants et non travaillants.

Les patients du groupe étudié se sont bien adaptés aux traitements implanto-portés pour les fonctions masticatrices courantes.

Dans une situation forcée comme la morsure maximale en occlusion, une incoordination musculaire a été observée pour le groupe étudié.

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