Changes in the edentulous maxilla in persons wearing implant-retained mandibular overdentures - Implant n° 1 du 01/03/2001
 

Implant n° 1 du 01/03/2001

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Thierry Neimann  

Certains auteurs ont déjà évoqué le risque de résorption sévère de la zone antérieure du maxillaire édenté, traité par prothèse complète plutôt que par une prothèse mandibulaire supra-implantaire de type overdenture.

Cette étude observe, avec un recul de 6 ans, les changements possibles de largeur de crête maxillaire sur des patients totalement édentés, traités au maxillaire par une prothèse amovible complète et à la mandibule par une prothèse supra-implantaire...


Certains auteurs ont déjà évoqué le risque de résorption sévère de la zone antérieure du maxillaire édenté, traité par prothèse complète plutôt que par une prothèse mandibulaire supra-implantaire de type overdenture.

Cette étude observe, avec un recul de 6 ans, les changements possibles de largeur de crête maxillaire sur des patients totalement édentés, traités au maxillaire par une prothèse amovible complète et à la mandibule par une prothèse supra-implantaire (overdenture).

Les modifications anatomiques et les évaluations subjectives des patients sont analysées : c'est une étude prospective. Les sujets sont répartis en 3 groupes de façon randomisée. Le groupe A (21 sujets) a déjà été traité à la mandibule avec un système transmandibulaire comportant 5 implants.

Dans le groupe B (20 sujets), l'overdenture est en appui sur une barre reliant 2 implants.

Le groupe C (14 sujets) est le groupe témoin pour lequel les patients ont reçu une prothèse amovible complète.

Pour les 3 groupes, le concept occlusal retenu a été celui d'une occlusion centrée en position articulaire de relation centrée, sans contact antérieur. Les modèles de l'étude sont ceux utilisés à la conception des prothèses, puis après 6 ans.

La plupart des points proéminents perpendiculaires à la crête maxillaire ont été localisés dans les régions antérieures, prémolaires et postérieures, permettant de réaliser des mesures à partir d'axes tracés sur les modèles maxillaires issus d'empreintes aux hydrocolloïdes irréversibles.

Les tracés ont servi de repères pour mesurer des largeurs de crêtes avec une jauge de Boley. Les opinions subjectives des patients étaient recueillies à partir d'un questionnaire.

Une réduction significative de largeur de crête maxillaire (différence moyenne de 0,4 à 0,6 mm) a été enregistrée dans tous les secteurs pour les 3 groupes. Ces changements n'étaient pas associés à des modalités de traitements différents. Losque les patients se plaignaient d'inconfort ou de perte de prothèse maxillaire, il y avait une diminution de crête des secteurs incisifs et canins maxillaires.

Cependant, les données subjectives des questionnaires, qui étaient évaluées par un système de scores, ne différaient pas considérablement entre les 3 groupes.

Les auteurs concluent que la largeur de crête résiduelle d'un maxillaire édenté décroît graduellement dans les régions canine et incisive, que cette tendance est faible et ne dépend pas du type de traitement mandibulaire.

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