Contrôle des facteurs de surcharges implantaires dans les édentations postérieures partielles - JPIO n° 1 du 01/02/1998
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/1998

 

Revue scientifique internationale

P. Seunanèche  

Bo Rangert et coll. nous livrent ici les conclusions de leurs travaux sur la biomécanique implantaire dans les secteurs postérieurs.

Outre le fait qu'ils nous rappellent qu'il n'y a pas statistiquement de différences de survies implantaires entre le maxillaire et la mandibule, il semble, par contre, que les principes biomécaniques implantaires entre les secteurs antérieurs et postérieurs soient bien distincts.

Au niveau postérieur, un certain nombre de facteurs de...


Bo Rangert et coll. nous livrent ici les conclusions de leurs travaux sur la biomécanique implantaire dans les secteurs postérieurs.

Outre le fait qu'ils nous rappellent qu'il n'y a pas statistiquement de différences de survies implantaires entre le maxillaire et la mandibule, il semble, par contre, que les principes biomécaniques implantaires entre les secteurs antérieurs et postérieurs soient bien distincts.

Au niveau postérieur, un certain nombre de facteurs de risque à l'origine de surcharges mécaniques engendrent la plupart de nos échecs :

- le facteur géométrique (implants en ligne, nombre d'implants inférieur à la valeur du support initial, configuration prothétique inadaptée telle que les cantilevers ou enfin la connexion à une dent naturelle) ;

- les surcharges occlusales (para fonctions, table occlusale inadaptée, absence de contrôles occlusaux) ;

- les risques technologiques (liés à l'adaptation, au vissage, ou encore au scellement prothétique) ;

- enfin, la capacité de charge du joint os-implant (ancrage cortical, durée de cicatrisation osseuse).

En conclusion, le risque d'échec existe en présence :

- d'un facteur de surcharge, quelle qu'en soit l'origine (bruxisme sévère…) ;

- de 2 facteurs, l'un géométrique, associé à un facteur occlusal technologique ou osseux ;

- d'au moins 3 facteurs géométriques (cas d'un bridge de 3 éléments porté par 2 implants).

Il semble aujourd'hui évident de tenir compte de tous ces facteurs lors de l'élaboration de nos plans de traitement implantaire.

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