Utilisation d'une éponge collagène résorbable imprégnée de RhBMP-2 pour la préservation ou l'augmentation de la crête alvéolaire : évaluation et étude de faisabilité - JPIO n° 1 du 01/02/1998
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/1998

 

Revue scientifique internationale

T. Taïeb  

Dans cette étude clinique menée chez douze patients (nécessitant 6 préservations et 6 augmentations de crête), les auteurs cherchent à évaluer l'utilisation d'une protéine morphogénétique libérée par une éponge résorbable de collagène (rhBMP-2/ACS). Cet article présente la première partie de l'étude, qui couvre une période de 4 mois et qui est axée sur la sécurité immédiate de la procédure et sur l'induction osseuse.

En ce qui concerne la sécurité...


Dans cette étude clinique menée chez douze patients (nécessitant 6 préservations et 6 augmentations de crête), les auteurs cherchent à évaluer l'utilisation d'une protéine morphogénétique libérée par une éponge résorbable de collagène (rhBMP-2/ACS). Cet article présente la première partie de l'étude, qui couvre une période de 4 mois et qui est axée sur la sécurité immédiate de la procédure et sur l'induction osseuse.

En ce qui concerne la sécurité d'utilisation, les auteurs constatent l'absence de toute anomalie clinique significative ainsi que l'absence de déclenchement de réactions immunitaires à la rhBMP-2 et au collagène. Ils concluent que la sécurité sur le plan local et du point de vue de l'état général est démontrée ainsi que la faisabilité technique des deux types d'interventions. Par rapport aux films radiographiques, les images scanner réalisées après 16 semaines semblent le meilleur moyen pour saisir l'activité ostéo-inductrice de l'éponge. Dans les cas de préservation de crête, les auteurs ont pu observer avec intérêt une augmentation d'os dépendant de la dose délivrée de rhBMP-2/ACS et qui est supérieure au comblement complet de l'alvéole d'extraction. Par contre, il n'a pas été possible de mettre en évidence des augmentations de volume de crête, peut-être à cause de l'absence de maintien d'un espace suffisant.

Cette première partie de l'étude ne donne en fait que les bases pour les essais futurs d'utilisation des facteurs de régénération par cette même équipe.

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