Evaluations au microscope électronique à Balayage, à la spectroscopie photo-électronique, induite par rayons X, de six techniques physiques et chimiques de décontamination d'implants-titane - JPIO n° 1 du 01/02/1999
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/1999

 

Revue scientifique internationale

F. Mora  

Cette étude propose l'analyse au microscope électronique à balayage (MEB), par spectroscopie photo-électronique induite par rayons X (SPX) de techniques de décontamination d'implants-titane ayant échoué. Six techniques physiques et chimiques différentes ont été utilisées pour nettoyer ces implants contaminés : 1) rinçage à l'éthanol absolu pendant 2 minutes ; 2) nettoyage dans des bains d'ultrasons contenant du trichloroéthylène (TRI) et de l'alcool absolu, 10 minutes dans...


Cette étude propose l'analyse au microscope électronique à balayage (MEB), par spectroscopie photo-électronique induite par rayons X (SPX) de techniques de décontamination d'implants-titane ayant échoué. Six techniques physiques et chimiques différentes ont été utilisées pour nettoyer ces implants contaminés : 1) rinçage à l'éthanol absolu pendant 2 minutes ; 2) nettoyage dans des bains d'ultrasons contenant du trichloroéthylène (TRI) et de l'alcool absolu, 10 minutes dans chaque solution ; 3) nettoyage abrasif (Prophy-jet) pendant 30 secondes ; 4) nettoyage avec acide citrique sur-saturé pendant 30 secondes ; 5) irradiation, avec un laser à CO2 avec une puissance de 5 W en continu pendant 10 secondes de la surface de l'échantillon séché ; 6) irradiation, avec un laser à CO2 à une puissance de 5 W en continu pendant 10 secondes, de la surface de l'implant humidifiée avec du sérum physiologique.

Les résultats confirment d'autres analyses : La MEB révèle la persistance d'impuretés organiques et la SPX ne montre pas de titane mais des signaux importants de carbone.

Au niveau d'implants-contrôles, non utilisés, la SPX révèle des pourcentages de titane en surface différents suivant les précautions de manipulation de l'échantillon à la sortie de son pacquage stérile (différence liée à la probable contamination par le carbone qui augmente avec le temps d'exposition à l'air libre). La décontamination des implants selon les techniques 2 et 4 donne des meilleurs résultats en ce qui concerne l'apparence microscopique et la composition de surface, mais défavorables du point de vue de la composition anatomique de surface.

Cette étude confirme la difficulté à décontaminer des surfaces implantaires exposées à la plaque bactérienne et l'urgente nécessité de tester de nouveaux protocoles. Le constat existe !

Puissent les firmes proposant les systèmes implantaires, proposer des techniques fiables de décontamination pour une survie et une fiabilité plus grande des implants endo-osseux. de vue de la composition anatomique de surface.

Cette étude confirme la difficulté à décontaminer des surfaces implantaires exposées à la plaque bactérienne et l'urgente nécessité de tester de nouveaux protocoles. Le constat existe !

Puissent les firmes proposant les systèmes implantaires, proposer des techniques fiables de décontamination pour une survie et une fiabilité plus grande des implants endo-osseux.

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